Blog à quatre mains

Nous voilà revenus à la "civilisation", nous avons posé nos sacs tout poussiéreux Banyuwangi, juste en face de l'ile de Bali (juste quelques km de mer séparent Java de sa voisine Bali).

Nous avons "mangé" pas mal de km depuis le dernier post. On vous avait quitté à Jogyakarta, nous avons poursuivi vers Solo (Surakarta) pour visiter, l'Istana Mangkunegaran, la résidence de la deuieme famille aristocratique. Pas mal du tout pour une petite résidence en ville ! C'est gigantesque, ca pourrait etre un peu mieux entretenu mais vu la superficie....

Une salle de danse qui a inspiré Alix, une salle de réception pour les VIP avec des décors en ivoire spectaculaires, ... le tout tr'ès intimiste (photos de famille un peu partout, poste de tv en plein milieu d'un salon d'un autre temps,...) puisque la résidence ferme à 14h pour que la famille puisse y vivre "normalement"!

Nous sommes ensuite partis vers un drole de temple en pleine montagne, le Candi Sukuh. Ca grimpe pas mal, le guide annoncait un temple "erotique".... oui, bon comme dit Nico c'est pas ainsi qu'ils vont repeupler le pays ;-) Enfin, quand meme, c'est assez suggestif ! Alix s'est encore trouvée des copines ("foto baby please"... il y a un marché a prendre, on pourrait payer nos vacances si on demandait un dollar à chaque fois qu'on se fait photographier avec la population locale !)

Plus loin, Grojogan Sewu, une cascade d'une centaine de mètre. Waoui, pas mal mais déjà vu mieux. On était dimanche, donc, c'etait remplis d'indonésiens qui barbotaient (dans une eau douteuse). Alix était contente car dans une de ses histoire de pirate, le trésor est caché dans la cascade... tout une histoire !

Notre chauffeur (un sexagénaire brulé par le soleil) ayant un sacré probleme pour évaluer les distances nous a conseillé de passer la nuit au bord du lac de Sarangan. Un endroit un peu mort en fin de We quand tous les indonésiens ont terminé leur WE de villégiature (c'est un peu comme la cote belge hors saison ;-) Pas facile de trouver une chambre avec une douche mais on était tellement crados que c'était une obligation! On a fait la connaissance du chef du village (le seul a parler anglais dans le coin). On lui a dit que nous aussi on avait une figure politique dans la famille :-) (bravo pour ton beau score belle soeur, soeurette et tantine !)

La matin, retour sur la route pour rejoindre Bromo. On aurait du faire une série d'arrets en route mais les distances sont tellement incroyables, la circulation est tellement dense et on passe d'agglos en agglos oú il est impossible de pousser une pointe que nous avons du nous résoudre à nous limiter à la visite du site volcanique du Gunung Kelud. Une petite grimpette suivie dúne belle série d'escalier mais pas une coulée de lave en vue. Pour raison de sécurité l'accès au cratère était temporairement fermé.

Pas grave, la nuit tombée, nous avons vu notre première "vraie coulée"... magique. Sur la route pour rejoindre Bromo, le Gunung Semeru nous a offert ses entrailles baveuses. Alix était vraiment effrayée, vu la hauteur, la lave semblait couler du ciel... mais c'était magnifique !

Encore quelques km (interminables trajets) pour monter au pied du Gunung Bromo. Nous avons (très peu) dormi dans une charmate auberge à l'allure vaguement suisse et à 3h du matin, debout pour voir le lever du soleil sur l'immense caldeira (10km de diametre) dóu ont surgi trois volcans : le Bromo fumant, le Kursi et la Batok. Je vous laisse apprécier l'evolution au fil des minutes (le jour se lève tres rapidement). Nous avions rejoint un autre sommet pour voir la vue, une belle marche super ardue, dans les cendres volcaniques puis des escaliers interminables (j'ai du secourir un hollandais à deux doigts de l'infar!) puis nous sommes redescendus, nous avons traversé la "mer de sable", dépassé un temple hindou bati au milieu de nulle part puis regrimpette jusqu'au sommet du cratère sulfureux et fumeux. Waouhhhh

Alix a fait la ballade à cheval, c'était déjà très difficle pour nous d'avancer dans la poussière volcanique. Je vous laisse juger de son était vu son sourire !

En haut du sommet Alix m'a dit : "c'est quand que la girafe sautre dans le trou?"  euh..... ah oui, c'est un relent de la culture "Madagascar" (la girafe doit sauter dans le volcan pour l'appaiser). Enfin, c'était superbe!

On a "congédié'" notre chauffeur un jour plus tot que prévu. Demain, on va par nos propres moyens voir un autre volcan, la Kawah Ijen.

A la prochain pour de nouvelles aventures...

Miss S.

Aujourd'hui, nous avions décidé de nous rendre à Borobudur, temple bouddhique vieux de 1200 ans, à une septantaine de km d'ici.
Avant toute chose, il nous fallait trouver un mode de transport, et se donner les moyens de se l'offrir.

Avec un taux de 100.000 roupies pour 8 euro, le moindre retrait vous transforme en millionnaire, et vu que les distributeurs ont la bonne idée de ne fournir que des billets de 50.000, ça fait vite du volume.

On est donc parti à la recherche d'un chauffeur pour nous y conduire et par la même occasion pour organiser la fin de notre parcours sur Java (je laisse passer les photos de Borobudur entre le texte, sinon on ne s'en sort plus).

On avait prévu de se rendre au Bromo, le plus célèbre des  volcans indonésien (après le Krakatoa, mais pas pour les mêmes raisons heureusement) avant de continuer notre route vers l'est.
Mais le parcours classique pour s'y rendre n'était pas très tentant: 8h de train vers une grande ville sans  intérêt, uis trois heures de bus, puis deux de van, etc...

On a donc opté pour une autre solution.

On prend donc notre temps et prévoyons deux jours pour rejoindre le bromo; au lieu de passer par Surabaya, on coupe tout droit, via  le gunung lawu jusque Blitar où l'on passe la nuit, puis direction Bromo.

Entre les deux, pas mal de petits sites probablement sympas, on verra.

Ensuite, on se rendra au Ijen (vu sur Pekin express, le volcan avec le lac d'acide au milieu et les porteurs de souffre, on a les références que l'on peut, hein). Puis on passe à Bali pour prendre l'avion vers Flores (on reste je pense deux nuits tout de même à ubud pour récupérer, mais rien n'est prévu pour le moment, on verra en temps voulu).

4 jours en vadrouille donc, peut être accès au net, peut être pas, on verra. Au pire, on se retrouve dans 4 jours.
Le trajet a été négocié avec un chauffeur et sa voiture pour un peu plus de 220 euros tout compris (sauf le logement), et on s'est fait offrir notre transport pour Borobudur aujourd'hui (dire de tester le chauffeur et sa voiture). Au final, pas un mauvais plan pour nous je pense.

Et Borobudur alors?

Probablement pas la meilleure idée que l'on ai eu de visiter ce site un week end, il déborde de touristes locaux qui profitent de leur temps libre pour explorer le temple.

Le parking fait peur, plein de cars, idem pour le chemin pour y accéder, mais une fois sur place, il suffit de faire le tour du temple pour se trouver presque seul.

C'est une pyramide avec un escalier sur chacune de ses faces et 95% des visiteurs se contentent de grimper directement au sommet par la face est, ne prenant pas la peine d'aller de l'autre coté.

D'autant plus idiot à cette heure que le soleil leur arrive en pleine figure et le temple est toujours à contre jour. Mais bon, il font ce qu'ils veulent et tant mieux pour nous. 

Chaque étage du temple est orné de bas reliefs, en tout genre, Alix a même trouvé un bateua de pirates.

Le soleil de cette fin d'après midi est bien plus agréable que celui que l'on a du subir lors de notre visite d'hier. On ne s'en plaint pas.

Beaucoup de Bouddha, plus ou moins décapité.

Le sommet du temple est recouvert de dizaines de petites tagines où mijote un Bouddha assis.
Le tout gardé par des lions, ou des tigres, ou je ne sais, demandez à miss.

Le temple bénéficie d'un superbe emplacement dans une vallée et quelle que soit la direction où l'on regarde, la vue est superbe.

On y resterait bien encore quelques instants, mais à 17h les gardes insistent pour qu'on vide les lieux.

La sortie, c'est par là monsieur.

Alix a  pu se faire quelques copines en chemin, un peu plus agées, mais ce n'est pas ça qui l'arrête.

Dernière photo souvenir et on redescend.

Sur le chemin du retour, petit arrêt dans un sanctuaire pour échapper à la circulation quelques instants.

Voilà pour aujourd'hui.

J'éspère que tout se passe bien pour vous.
J'imagine que les derniers jours ont du être chargés, surtout pour Laetitia, etre collage d'affiche, serrage de main et souper au boudin, ça n'a pas du être évident. Et probablement que les deux prochaines nuits seront courtes

Mais je suis certain que ça paiera, je ne m'en fais pas trop. Vous boirez un verre à notre santé demain soir.

A bientôt.

Ce matin, lever aux aurores pour visiter le site de Prambanan.
Dès 11h, nous étions donc à l'arrière d'un taxi pour couvrir les 18km séparant Yogyakarta de Prambanan (60.000 roupies, soit 5 euro, un peu plus cher que le bus, mais tellement plus confortable).

Inutile de dire qu'Alix, comme toujours, était en pleine forme.

Le site est immense, probablement le plus beau site de Java niveau temple hindou.
La plupart ont plus de 1000 ans, et ont subit de nombreux tremblements de terre, mais le site est inscrit au patrimoine de l'Unesco, et plusieurs restaurations ont eu lieu lui rendant une partie de sa splendeur d'antant (enfin, on imagine, parce qu'à voir le nombre incroyable de bloc non utilisé, ils auraient pu tout aussi bien reconstruire Notre Dame de Paris).

Il faut tout de même avouer que les gargouilles sont bien plus jolies ici.




Le prix d'entrée ne cesse d'augmenter, proportionnellement à la beauté des lieux. De 11$ à la rédaction de notre guide, il est monté à 18$. C'est énorme pour un site en Asie.

A titre de comparaison, le pass un jour pour Angkor Vat est de 20$. Si Prambanan est superbe, ce n'est tout de même pas comparable.

Je ne râle pas sur le prix dans l'absolu, mais c'est difficile à accepter lorsque l'on voit le tarif des sites que l'on a visité jusqu'à présent.
Soit.

Ne laissez tout de même cet aspect bassement pécunier vous enlever l'envie de faire un tour par ici, l'endroit est superbe, quoi que le temps de midi n'est probablement pas le moment idéal pour le visiter, l'ombre se fait rare. 

L'ensemble des temples est recouvert de superbes sculptures et autres bas relief, on a passé plus de quatre heures sur le site, et on n'a pas trainé (enfin, on n'est clairement pas les plus rapides quand il s'agit de déambuler dans ces vieilles pierres).

Alix connait bien l'histoire dépeinte sur ces bas reliefs. Sa maman lui avait offert il y a quelques mois le Ramayana, une sorte de conte indonésien (pardon, wikipedia me dit qu'il s'agit d'un des écrits fondamentaux de l'hindouisme, un peu comme Moïse et ses commandements alors) racontant la vie du prince Rama, son exil, son mariage avec Sita, l'enlèvement de celle-ci par le démon Ravana et comment il l'a libère grâce à Hanuman, le général de l'armée des singes.

Ca a l'air compliqué comme ça, mais c'est une chouette histoire. Alix aime bien en tout cas.

Dans la salle au sommet du temple principal, le Candi Shiva Mahadeva, on retrouve bien entendu Shiva.

Les tremblements de terre de 2006 on fait pas mal de dégats et certains édifices sont encore fort instables.
Et vu que l'on ne badine pas avec la sécurité ici, on a droit à un casque.

Mouais, si une de ces grosses pierres se détache, je ne pense pas que ce soit ce petit casque qui changera quoi que ce soit..
.

D'ailleurs Alix l'a bien compris, il serait probablement bien plus utile pour protéger les sculptures.

Me demandez pas laquelle est Sita, je n'en ai aucune idée. Je ne sais même pas si c'est un homme ou une femme en avant plan. 

On allait quitter le Candi shiva qui nous était presque réservé quand une  école entière a débarqué.

Et là, comme à chaque fois, vas-y que tout le monde veut prendre sa photo avec Alix, on dit oui une fois, et c est parti pour 80 photos...

Ces charmantes demoiselles tiennent à garder un teint clair, et se protègent des rayons du soleil avec de bien beau parasol qu'elles laissent parfois trainer.

Il est temps de quitter le temple de Shiva, en jetant un dernier coup d'oeil sur le tas de pierre restant.
Peut-être que si on repasse dans 5 ans, il y en aura un de plus?

LE reste du site est plus ombragé, les nombreux arbres nous protégeant du soleil.
De toutes façons de menaçants nuages font leur apparition.

Yo man!

Je ne vous avais pas dit mais Sandrine va beaucoup mieux, depuis qu'un abcès plein de pus s'est vidé dans sa gorge (beurk).
Peut-être que la prochaine fois, elle daignera mettre un mot.

Beaucoup de petits temples satellites sont encore en réparation. Même les échaffaudages sont à l'ancienne.

Le temple de Candi Sewu est selon moi encore plus beau, un km au nord.

Pourtant personne ne semble venir le visiter, nous avons juste rencontré un jeune allemand au début de son tour d'Asie (encore un). Aucun local par contre.

C'est dommage, le site est superbe.

Ce n'est pas grâve, encore une fois, on a le site rien que pour nous.

Si Prambanan ne vous suffit pas, vous pouvez sortir de l'enceinte et marcher un km vers l'est pour visiter les temples de Plaosan.

On y a croisé un groupe de japonais, participant à un de ces tours "spécial photos".
Jeeps pour transporter les objectifs de 5kg, modèles en costume pour poser sur les sites, etc, etc.

On a donc aussi profité pour prendre l'une ou l'autre photo.

Mais on ne la fait pas si facilement à Alix: "Ce n'est pas une vraie princesse, c'est une fausse!"

Elle se sera mieux entendue avec le garde de l'entrée.

Comme Sandrine vous l'avait déjà expliqué, j'ai profité de mon premier après midi à Bangkok pour faire un peu de shopping.
Mon précédent appareil photo (pour les mauvaises langues, depuis que l'on voyage, je n'ai eu que deux appareils différents -si on exclu les vieux argentiques, mais ça ça ne compte pas- et un des deux ne fonctionne plus, donc pas la peine de dire "encore un appareil") fait toujours des photos de qualité, mais l'absence de viseur me pose problème, pas pratique et surtout pas agréable de cadrer avec l'écran -en tout cas pour qui aime la photo.

La sortie du fuji xe1 était donc l'occasion rêvée de changer de monture, il vient de sortir à Bangkok, dispo très limitée, mais j'ai pu en avoir un (un des quatre du plus gros mag de photo du MBK, disons le).

Soit, vous vous en foutez j'imagine, mais c'était juste un préambule pour expliquer la qualité peut- être moyenne des photos, faut encore que je m'habitue, mais ça ne derait pas trainer.

Fermer la parenthèse.

Premièrement, Alix va toujours bien, pas de surprise de ce coté là.

Sandrine, malgrè le fait qu'elle passe la nuit à gémir qu'elle va mourir,  que sa gorge enflée l'empêche d'avaler ne fut ce que sa salive, sa voix devenant de plus en plus faible, garde tout de même le sourire (les choses semblent aller mieux depuis que j'ai retrouvé mon spray de néogolaseptine, et elle a passé la fin de l'après midi à éplucher le catalogue de soins du spa pour faire son choix, ça ne peut qu'être positif, non). 

Pour lui éviter les efforts inutiles, on a parcouru les deux (petits) kilomètres qui nous séparent du Kraton, le palais des Sultans de Yogyakarta, à la force du mollet.
Pas les nôtres mais ceux de notre conducteur de Becak, sorte de tricycle géant, avec de la place pour transporter deux asiatiques. On a tout de même pu  rentrer à 3 avec la poussette, pauvre de lui.

Il n'a pas du avoir facile dans la montée, tellement en fait que je lui ai au final verser plus que le prix défini au départ (j'ai eu du remord, faut dire que négocier un transport sans même savoir quelle distance on va devoir parcourir, c'est étrange)

Mais c'était sympa et il a gardé le sourire.

Une fois au kraton, on est accueuilli au son des percussions, un petit orchestre donnant une représentation dans le palais.
Il n'en faut pas plus pour qu'Alix se mette à danser.
 

Le grand pavillon central, au sol de marbre, est richement décoré, les colonnes en teck ornées de motifs rouge et or.

Pour le reste, le kraton renferme divers musées à la mémoire des différents sultants, remplis de moultes artefacts Ô combien intéressants, jugez vous même: les paires de gants utilisés par le sultan pour pratiquer l'équitation, le service à thé de son fils, deux vieux appreils photos du sultant, un service de verre ayant l'air d'avoir fait une vingtaine de passage dans le lave vaisselle sans anticalcaire, etc, etc...

Mais ne boudons pas notre plaisir, les salles du musée sont climatisées, ça fait toujours plaisir.

L'entretien est assuré par des serviteurs portant le costume traditionnel (d'un autre coté, même dans les rues les gens sont habillés comme ça).

Petite entorse à notre rêglement, Alix n'a pas eu grand appétit depuis notre départ (probablement le décalage horaire), on a donc fait pour une fois l'impasse sur la nourriture saine (faut dire qu'hier on l'a empoisonné avec un saté épicéplus qu'il ne le fallait).

Ce n'est pas comme ça tous les jours rassurez-vous, mais elle a mangé d'un bon appétit en tout cas!

Après ce repas, on est allé visiter le Taman Sari, ancien parc de loisir du Sultan.

On s'est fait accoster par un "guide" et pour une fois, on s'est laissé faire; faut dire qu'il y avait pas mal de marche, un peu d'aide avec la poussette...

Comme souvent, il a proposé de nous prendre en photo.
Et comme souvent, la photo est ratée. Mais en tout petit, ça devarit passer.

Notre visite a commencé par une mosquée souterraine, en deux étages, les hommes en haut, les femmes en bas. Avec un escalier central au dessus d'un bassin d'ablution.

L'endroit est assez graphique, j'aime beaucoup. En plus, il n'y a pas grand monde.

On est pas les seuls à trouver l'endroit reposant il semblerait.

Notre visite se poursuit, sous un ciel d'un bleu intense.

On arrive dans la partie restaurée du site, où l'on retrouve trois piscines, pour le harem du sultan.

Si une des femmes était particulièrement en beauté ce jour là dans l'une des deux premières piscine (ou plusieurs, tant qu'à faire, comme dirait l'autre "moi, sultan de Yogyakarta, je choisirais plusieurs femmes en mêe temps..."), le sultan l'invitait à le rejoindre, dans la troisième piscine, privative celle-là, de l'autre coté de sa garçonnière. 

C'est pas mal non plus de ce coté là.

Notons qu'une fois que l'une de ses femmes n'était plus à son goût (les goûts changent, c'est bien connu, à moins que ce soit les femmes qui changent, allez savoir).

A part cela, beaucoup de fleurs pour le moment dans la région.

Comme en Thailande, de nombreux étals de réparation improvisés le long des routes, et l'essence pour la mobylette se vend au litre en bouteille.

Voilà pour aujourd'hui.

Bonjour à tous,

Rapidement une petite bafouille pour vous dire que nous sommes bien arrivés en Indonésie. Depart ce midi de Bangkok, arrivée à Jakarta vers 16h puis, nous avons repris un vol pour Jogjakarta, le centre culturel de l'ile de Java. Ici, on est dans les pararges d'une série de sites que nous voulions voir.

Vol sans encombre mais j'ai souffert le martyr avec mes problème de gorge et d'oreilles. J'espère que ca ira mieux car ces douleurs m'empechent de profiter pleinememt de la beauté du voyage. Je suis pratiquement sourde, je ne sais pas avaler (meme l'eau repasse par le nez), j'ai mal jusqu'aux dents et dans la nuque, c'est pénible...

Pas de photos aujourd'hui mais probablement demain car nous avons posé nos bagages dans un jardin luxuriant au coeur de la ville. Dès le mur d'enceinte franchit, c'est le calme et la sérénité qui l'emportent. Parait qu'on risque d'etre réveillé à 4h du mat par l'appel à la prière mais bon, c'est ca la mixité culturelle non?

Alix va bien, elle a une résistance terrible. Jamais fatiguée, un moulin à paroles, mèle tout.... une vraie mémère ! Par contre, la langue l'handicape (marraine, il faudra apprendre ta langue maternelle à ta filleule), elle a du mal à comprendre qu'ici personne ne pige un mot de francais (et donc, quand elle demande quelque chose, on ne lui répond pas. Du coup, elle lache ; "et quoi, monsieur, t'as pas entendu?" ou "la madame n'est pas polie, elle ne me répond pas quand je lui dis bonjour".... en fait, finalement c'est pas trop mal qu'ils ne comprennent pas la langue de Molière ;-)

Bon, je vous laisse, on vient de prendre une douche dans notre salle de bain à ciel ouvert... j'espère qu'Alix ne va pas demander à se laver dans le jardin en rentrant !

Gros bisous à tous,

Priez, incantez, psalmodiez ... ou faites n'importe quoi mais il faut que je guérisse au plus vite !

Miss S.

Ayant dédaigné de soigner madame pendant une semaine, ce qui devait arriver arriva, son rhume s'est transformé en angine.
Je n'y peux rien (dit-il), je ne pouvais tout de même pas lui donner les antibiotiques avant qu'elle en est besoin, ce n'est pas le genre de la maison.

Soit, ce matin, au vu de sa mine déconfite, le ganglion douloureux palpé et sa presque impossibilité d'ouvrir la bouche, j'ai bien du céder (il faudrait vraiment que je lui donne de ces médicaments réservés au médecin qui nous empêche de tomber malade, ce serait plus simple), toutes les incantations nocturnes sont restées sans effet.

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Donc, le programme de la journée a été relativement light. En lieu et place d'arpenter la ville de haut en bas, de droite à gauche et du sud au nord, on s'est contenté de rejoindre le Chayo Praya (le fleuve qui traverse la ville) en BTS (metro aérien, notre hotel est directement relié à une station, très pratique), visiter un petit temple rencontré en chemin et prendre le bateau

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Après avoir fait sonner toutes les cloches du temple (à défaut de moulin à prière, Alix a bien du trouver un palliatif), on est allé voir les pigeons manger des carpes (ou le contraire) avant de prendre le bateau (d'abord le mauvais, on a ps fait attention, mais à 3.5 baths la traversée -soit 3.5 anciens francs- l'erreur n'est pas trop grave). 

Celui-là se contentait de traverser le fleuve, et pas le remonter. Alix se doutait bien que quelque chose n'allait pas dans toutes ces manoeuvres!

Le bateau, c'est le moyen le plus lent, le plus bruyant et probablement le moins pratique de se déplacer en ville, mais on l 'apprécie tout particulièrement, un système de bus sur l'eau, on prend l'air (il fait assez chaud, quoi que bien humide -entendre par là qu'à partir de 15h il pleut assez bien), il y a du paysage à voir et ça ne secoue pas trop.

On s'est promené un peu dans le centre touristique, près du bouddha d'émeraude. Juste un alibi pour pouvoir acheter divers aliments d'une grande qualité culinaire, hum, dans les étals rencontrés chemin faisant. 

Alix ne s'est pas faite prier, quelle surprise.

Ensuite, Sandrine s'étend mise en tête de s'offrir une antiquité locale, direction le river side gallery.
Sauf que Bangkok n'est pas Kathmandu, les antiquités de qualité ont été vendue depuis longtemps et ce qui reste qui ne date pas de la semaine passée est vendu à prix d'or (genre 350.000 bath la statue qui avait même pas l'air d'époque: "Vous permettez un instant, je vais chercher ma brouette pour le transport, ne bougez pas, on revient, hum...").

Retour bredouille donc, mais Alix et moi avons profité du passage pour visiter une exposition temporaire sur les voitures de sport japonaises de jadis.

C'est assez (très) typé on va dire, parfois caricatural, mais on aime bien (oui, et Alix préfère la rouge, moi j'avais une préférence pour la verte, on a pas su trancher, donc on retourne bredouille aussi; par contre, on était d'accord sur la bleue, mais là c'est Sandrine qui n'a pas voulu, même si on rajoutait des autocollants Hello Kitty. Tant pis)

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Il est déjà temps de rentrer à l'hôtel, on monte dans le premier rickshaw de passage et c'est parti pour une course endiablée dans les rues de Bangkok!

De retour à l'hotel, passage piscine puis on a profité de l'happy hour (à notre étage -avantage de l'étage exécutive- pendant 2h, cocktail, vin et autres, accompagné de diverses mises en bouche toutes sympathiques sont gracieusement offerts par l'hôtel; en général, plus besoin de sortir souper après ça).

Demain, retour à l'aéroport, on vole pour Jakarta, puis Yogyakarta.
Enfin l'Indonésie.

Bien le bonjour,

Nous voilà à la fin de notre première journée à Bangkok, première halte sur notre route qui nous conduira en Indonésie.

Vol sans encombre, bien installés, repas de quqlité mais Alix à décidé de faire la java la moitié du vol. Elle s'est finalement endormie après 5h50, après une quarantaine de "j'ai encore faim" (alors qu'elle avait englouti son super plateau mais une hotesse lui avait montré le buffet de snacks et elle avait compris qu'elle pouvait y avaoir autant de TUC, de biscuits au chocolat et de bonbons qu'elle voulait), "j'ai soif" (idem pour les boissons) et "je dois faire pipi" (au final, pas un seul accident depuis notre départ de la maison, donc ca vaut la peine d'y aller souvent). Par contre, quand elle s'est endormie, on n'a plus rien entendu jusqu'à l'aterrisage ou j'ai du traverser l'avion en courant pour un pipi pressant de la miss!

Arrivés a Bangkok, nous avons rejoins notre chouette et luxueux hotel, tradition oblige en début d'aventure. Nous sommes au Eastin Grand Hotel Sathorn. Bien situé, chouette chambre au 32e; à l'étage "executive" qui nous permet pleins de petits plus comme le cocktail du soir qui nous a permis de manger tant de bonnes petites choses que nous zappons le souper.

Une petite sieste puis nous avons pris la direction des magasins de photographie pour Nico (je lui laisse expliquer, je n'y connais rien et on est allée se ballader Alix et moi pendant qu'il prospectait).

De retour à l'hotel, Alix et moi avons profité de la piscine. La grande fête !

Là, il n'est que 20h30 (5h en plus qu'en BE) mais je pense qu'on ne va pas la faire longue, on va se lever tot demain pour profiter de notre journée. 

gros bisous à tous

Miss S.

Il me semble avoir entendu de ci, de là, certains s'étonner que ce voyage ne soit pas très préparé (du genre, vous ne savez pas exactement où vous allez, ni comment...)

Je m'insurge, c'est à peu près faux.

D'abord l'indonésie, c'est grand.

Très grand même, suffit de comparer la taille de notre vieille Europe (au milieu pour les pas bons en géo) avec celle de l'Indonésie (en gros, quasi toutes les îles entre l'Asie et l'Australie (pour les mêmes, la grosse tache jaune en haut à droite).

Donc, il faut faire un choix, le coup du "Borf, en trois semaines, vous pouvez faire tout le tour", ça ne marchera pas.

Toutes les îles ont leur intérêt:

Sumatra, Java, les Célèbes, Bali, les petites îles de la Sonde, Bornéo, Papouasie, Timor, Nouvelle Guinée, les Moluques... Beaucoup de noms déjà entendus, sans pouvoir pour autant les situer sur une carte.

On avait un impératif: Borobudur, Sandrine voulant absolument aller visiter ce site.

Même dans le lonely, ils semblent le présenter comme un incontournable: "Like Angkor Wat in Cambodia and Bagan in Myanmar, Java’s Borobudur makes the rest of Southeast Asia’s spectacular sites seem almost incidental."

Adjugé. On doit donc au moins aller sur l'île de Java.

Alix, de son coté, veut aller voir les montagnes qui crachent du feu. Ca tombe bien, le Bromo n'est pas très loin sur Java.

Ensuite, on avait pas mal de choix. On a d'abord pensé aller sur Sulawesi, s'impregner de leur culture du mort (ils ne le font pas pousser, juste marcher, hum).

Attention, NSFW, à ouvrir à vos risques et péril: http://www.dailymail.co.uk/news/article-2193132/Mummies-dug-change-wardrobe.html

Ca avait l'air bien sympa (je vous invite à vous renseigner sur la culture Toraya, c'est passionnant), mais les températures (c'est juste sous les tropiques) élevées m'ont fait modifier un peu notre trajet.

Nous partirons donc vers l'est, sur l'île de Flores, dans un premier temps, et terminerons notre séjour sur Lombok, petite île voisine de Bali.

Entre les deux, un petit arrêt sur Rinca, voisine de Komodo, dire bonjour à ces charmantes petites bêtes.

Jusque 3 à 4 mètres de long qu'ils disent.

Sur le chemin, on devrait avoir aussi quelques arrêts sympa.
Je compte sur vous pour motiver Sandrine pour faire un arrêt sur cet îlot, c'est sur notre chemin, ça m'a l'air bien sympa, pas cher du tout, mais elle a peur des poissons, on va faire un vote, mais pour deux jours, elle peut faire un effort, non?
En plus, on a acheté un masque de plongée pour Alix et elle l'adore déjà, ce serait fommage qu'elle ne puisse pas s'en servir.

Je trouve aussi.

En plus, c'est pas cher (autour de 25 euro/jour, petit dej inclu). Bon, à part le soleil et les poissons, il n'y a pas grand chose, mais ça tomberait bien en plein milieu du séjour. Deux jours de glande, ça m'irait très bien à moi ;-)

Je compte sur vous pour la motiver. (au pire, je peux toujours tenter le chantage, si pas de pause Robinson au milieu, pas de super villa piscine à la fin du séjour, ça devrait marcher).

Et non Mathieu, la madame en bikini de la vidéo ne vit pas là à l'année.

Bonjour à tous,

Désolée de vous avoir laissé sans nouvelles pendant ces longues semaines... vous avez été nombreux à nous le faire remarquer et vous avez raison !

Pour nous faire pardonner, nous vous promettons une nouvelle vague de photos de rêve, des paysages de cartes postales, une grande mini Miss plus intrépide que jamais et un flot de nouvelles aventures.

Et oui, l'heure des vacances d'été a enfin sonné... un peu en décalé comme d'habitude mais l'attente et le plaisir n'en sont que décuplés !

Pas de pronostiques tordus cette fois, je vous livre directement la destination.

Tadam....

...     Nous partons dimanche pour l'Indonésie... enfin, quelques centaines de km en Indonésie... vu la taille du pays et la multitude d'îles, nous ne sommes pas prêts d'en avoir fait le tour !

Avant de rejoindre Java, nous passerons deux nuits dans la cité des anges, Bangkok (3ème séjour pour nous et premier avec Alix).

Mais avant de reprendre nos sacs pour de nouvelles aventures "du bout du monde", nous endossons nos vêtements du dimanche avec un jour d'avance pour partager le bonheur de Nathalie et Christophe. Nous ne sommes pas encore partis !

Bonne nuit à tous,

Miss S.