Verdict : c'était super chouette, vivement la semaine prochaine!

Avant que vous stressiez inutilement, je vous rassure, pas de mort dans ce poste, même pas de blessés sérieux.

Bonjour à tous,

La journée d'hier avait commencé d'une façon des plus classiques, petit déjeuner plantureux, Alix qui joue de son charme auprès du personnel hotelier (qui venait de terminer une fresque éphémère en riz pour le Divali, fête indienne marquant la fin et le début de l'année indoue, prévue du 11 au 15 novembre). 

Dommage, on ratera cela, ça s'annonçait impressionnant, probablement un peu comme le Boun Ok Phansa laotien mais étendu sur 5 jours.
Pas grave, on note la date, ce sera pour une prochaine fois.

Nous sommes donc reparti pour une exploration de l'ile au volant de notre vaillante voiture de marque inconnue propulsée par son moteur de au moins 47ch.

On a vu les derniers sites pas encore visité de Langkawi, un champs de riz brulé (enfin, un stock de riz qui aurait été brulé pour arrêter la progression d'une armée siamoise il y a quelques siècles, le lieu semble vénéré par les locaux (burning rice field), c'est une pelouse de 1/2 are avec rien de spécial (si ce n'est une foultitude de magasins tout autour, on se croirait à Lourdes, enfin, c'est ce que l'on m'en a dit). Pas vraiment de quoi justifier le déplacement.

Ensuite, on est allé voir le mausolée de Mahsuri, la triste histoire d'une femme du 18ème siècle condamnée à cause d'une belle soeur jalouse à la mort pour raison d'adultère avec un poète de passage alors que son mari était à la guerre.
Innocente dit l'histoire, elle aurait perdu du sang blanc lors de son exécution et maudit Langkawi pour 7 générations.
https://en.wikipedia.org/wiki/Mahsuri

La visite de son ancien domaine est agréable, les divers bâtiments visitables et un musée au sujet mal défini clotûre l'excursion (l'exposition passe de peinture de Mahsuri à des photos d'une représentation théatrale de sa vie, jusque là rien d'anormal, à des photos de comètes, galaxies et autres nébulleuses en passant par divers instriments de musique. Les 3/4 n'étant pas traduits... 

Enfin soit, de quoi s'occuper facilement une heure ou deux, mais l'orage se rapproche et le ciel ne manque pas de nous rappeler que nous sommes plus ou moins dans la saison des pluies.

La pluie tombant druement justement, nous décidons de nous rabattre sur les magasins dutyfree de l'ile (toute l'ile est dutyfree).
Les prix sont vraiment impressionnants, du genre le scapa 16 ans à 36 euro, le J Walker platinium à moins de 40, le litre de Glenmorangie Nectar d'or à moins de 30, je vous laisse chercher les prix normaux de par chez vous, mais c'est vraiment intéressant.

Malheureusement, ils semblent limiter l'export à 1l par personne, ça va faire trop juste pour vous ramener des bouteilles, mais tout le monde est bienvenu à la maison (pour autant d'aimer le whisky) pour gouter ce que j'essaierai de ramener.

Pendant que je farfouille dans l'étalage liquor des magasins, ces dames se prélassent dans le spa attenant.
Pas question de poissons cette fois bien que l'entrée du spa est étrangement aménagée de façon à laisser une dizaine de gros poissons chats passer entre les pavement, mais juste des massages de pied, pendant 45 minutes!
Oui, non, moi non plus je ne comprends pas.

Notre journée touchant à sa fin, nous rentrons calmement vers notre Hotel (The Danna pour ceux qui se demandent).
Et on en arrive à la raison du titre de ce post.

On l'a déjà abordé, les routes ici tournent, montent, descendent, et retournent. Sandrine n'était pas au volant, la femme au volant était dans l'autre voiture.
A 2,5km de l'hôtel, dans un tournant aveugle, une gros monovolume toyota, arrivant en sens inverse, a eu la bonne idée de partir en tête à queue. 
Vous vous en doutez, nous étions juste en face. Entre le grand saut dans la mer et la toyota, le choix a été vite fait. 
C'est clair, comme ca, elle marchera beaucoup moins bien maintenant.

Je n'avais jamais eu de véritabe accident jusqu'à présent, il faut dire que cette fois- ci je ne me suis pas loupé. On allait pas vite, ayant freiné dès que l'on a aperçu la toyota fonçant sur nous, on ne devait pas faire plus de 20km/h, aucune idée de la vitesse de la toyota par contre.

Assez pour probablement déclasser notre pauvre voiture (chassis légèrement plié, impossibe d'ouvrir les portes coté passager), déclencher les airbags et foutre une trouille bleue à mes deux passagères.

Pas de raison de laisser durer le suspens, personne n'a de gros problème, ou en tout cas, pas grand chose, au vu de l'accident.
Alix a un léger hématone -plutôt des pétéchies- en forme de ceinture sur le cou et l'épaule et Sandrine a mal aux côtes.

Par sécurité, on est allé faire un bilan à l'hosto -oui, je sais, on commence à être habitué. Pour info, deux consultations d'urgence en soirée et une radio du grill costal, ça coute 37 euro ici- mais dans les 10 secondes de l'accident, j'avais déjà bien vu que personne n'avait de blessures importantes.
Confirmé par l'urgentiste.

A défaut de couverture de survie, un essuie de plage fait tout aussi bien le boulot.

Pour vous rassurer d'avantage, ce dimanche, on a bien entendu rien fait, si ce n'est piscine, et apéro et piscine (et un peu de mini club pour Alix). Cette dernière a nagé 4h durant et ne semble pas du tout perturbée par l'accident. Sandrine s'en sort pas trop mal avec un peu de paracetamol et de brufen, et a un superbe hématome en forme de ceinture de sécurité. EN bikini, ça lui fait comme le bandeau de Miss France, c'est sympa ;-)

Moi ça va, je n'ai rien, comme d'habitude dirait Sandrine.

Je me dois ici de saluer le professionnalisme du personne du Danna (notre hôtel). Après les avoir contacté, ils se sont chargés de tout (on avait loué la voiture à la réception, à peine 25euro/jour): Ils ont envoyé un chauffeur nous chercher, ont dépéché un autre chauffeur pour nous conduire à l'hosto, attendre sur place et nous ramener, ont laissé un autre membre du personnel s'occuper du véhicule (appeler la dépanneuse, attendre sur place, etc...) et ont géré toute la partie administrative, je n'ai strictement rien eu à faire, du tout.
Tout ceci gratuitement, ayant reçu notre relevé pour le sejour ce soir, ils nous ont rien facturé pour l'assistance (l'hopital n'était pourtant pas à coté, plus de 30 minutes, et le chauffeur a attendu sur place que l'on aie fini).
Je suis descendu à la réception leur signaler qu'ils ne m'avaient rien facturé, je me doutais bien que cela était volontaire, et dans le cas contraire, on est assuré de toutes façons, et ils m'ont reconfirmé que c'était normal, que c'était le minimum qu 'ils pouvaient faire, chapeau...

Quand je pense aux problèmes que ce même genre d'accident au volant d'une de nos voitures aurait causé en Belgique, je me dis que l'on a eu beaucoup de chance que ça se passe dans ce contexte là.

Ah oui seul dommage colatéral majeur, outre un bic de Sandrine qui s'est suicidé lors de l'accident, son téléphone est plié en deux; dans son sac entre la ceinture de sécurité et son corps, il n'a pas supporté le choc, inutile d'essayer de la contacter. Il s'allume, mais l'écran est mort; on verra si on en retrouve un à l'aéroport.

Donc vous stressez pas, on est en forme, triste de déjà rentrer demain, mais en forme.

A bientôt!

Bonjour à tous,

On ne perd pas le vieilles habitudes, rester sur place nous est impossible. Il y a bien des locations de deux roues dans les environs mais meme si la majorité de la tribu est super partante pour une nouvelle aventure, je me dit qu'il vaut peut etre mieux laisser passer un tour avant de s'y remettre. Histoire de noyer le poisson et surtout que, si je refais un vol plané, je n'en entende pas parler jusqu'à la fin de mes jours... Déjà comme ca...

Nous avons donc loué une petite voiture, une fabrication locale, jamais entendu cette marque-là... Ca roule "plom plom", c'est assez bruyant, boite automatique qu'il ne faut pas stresser et surtout volant à droite.

Le chef conduit comme un chef et moi, je copilotise facilement puisqu'il n'y a qu'une route qui fait le tour de l'ile. Nous avons quand meme mis toute la journée en faisant de nomreuses haltes. Tout est bon pour faire une pause ou un détour : beaux panoramas, sites d'interet sur la carte très sommaire, pauses pipi ou pour laisser une colonie de singes ou un lézard géant traverser la route....

Je me souviendrai personnellement du ponton ci-dessous où une planche pourrie à laché sous mon modeste poids ;-) oui oui la vue peut bien etre sympa, une belle série de griffe gache déjà mon bronzage quasi inexistant ! Un peu après dans la journée, c'est Alix qui est passée entre deux lattes d'une passerelle (pas pourries, juste trop écartées pour une pointure 31) mais plus de peur que de mal, pas une larme, juste une bonne excuse pour mettre un sparadrap !

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Nous avons fait une halte pour voir des sources d'eau chaude. Après un petit bain curatif, tous les maux avaient disparu. C'était surtout comique !

En faisant le tour de l'ile, impossible d'échapper à la "capitale" : Kuah.

Pas grand chose à y voir d'un point de vue culturel, à part l'eagle square, la place to be du coin, et des tas de magasins détaxés (Langkawi est une ile duty free).

Avant de rentrer à l'hotel, balalde le long de la plage animée (enfin, c'est ce que dit le guide mais là, meme si ce sont les vacances, il n'y a pas de grandes foules, c'est chouette) de Pantai Cenang.

On a profité de notre carrosse pour aller souper hors de notre zone habituelle accessible à pied. Un super endroit à une vingtaine de km.. par contre, nous avons eu une belle drache tropicale en rentrant. Si on avait le meme phénomène juste 5 minutes en Belgique, on en parlerait pendant 3 semaines aux infos !!!  Ca tombe bien hein, en deux minutes, la route est une rivière ! Et c'est là qu'on est content d'etre tous dans une boite sur quatre roues et non à cheval à trois sur deux roues... enfin, on comprend tout de suite aussi mieux le sens de 'zone tropicale avec saison humide " ;-)

La toto est garée devant l'hotel, demain, on remet ca !

Bonne fin de journée

Miss S.

Bonjour à tous,

Voici en images, le récit de notre belle journée passé à près de 800m du plancher des vaches.

Nous avions prévu d'aller faire un peu d'acro-branches mais nous avons du changer nos plans car il manquait quelques cm à Alix ppur pouvoir s'accrocher au cable.

Nous n`avons pas perdu au change car à une demi heure de marche de l'hotel se trouve le téléphérique qui permet de monter au sommet du Gunnung Machinchang en une grimpée vertigineuse de 20 minutes. Au début c'est relativement habituel, comme au ski quoi, ... mais ca prend vite de la hauteur et la pente est vraiment raide. Comme disait Alix, si on tombe maintenant, c'est sur, on est mort ! Les deux locales embarquées dans notre bulle étaient vertes de trouille !

Par contre, la montée d'adrénaline valait bien la vue !

Superbe jungle verdoyante à perte de vue, cascades et chutes d'eau, papillons et rapaces, ...

Après un arret intermédiaire, le télephérique traverse la vallée pour rejoindre un autre pic, c'est vraiment fabuleux, nous avons adoré !

Une fois en haut, les plus courageux (je crois que les gens d'ici aiment se faire peur) peuvent se promener sur le Skybridge, un pont suspendu à travée unique, qui surpombe à 100 m au-dessus de la canopée de la jungle. Au moins, on a pu vérifier qu'Alix n'a pas une once de vertige. Alors que tous les asiatiques marchent au milieu du pont en se donnant la main et en poussant de droles de cris, Alix, frole le bord sans sourciller et prend la pose, facon yoga, sur les emplacements vitrés permettant de voir sous les pieds. D'habitude, j'ai quand meme un peu le vertige mais là c'est passé omme une lettre à la poste, c'était tellement BEAU !!!

Par contre, ce qui me dégoute toujours autant, mais qui amuse la miss, ce sont ces fichus poissons bouffeurs de peau morte !

On n'y échappe pas, depuis le Cambodge, Alix se fait offrir, dès que c'est possible, un petit massage poissonneux. Ma phobie des poissons ne fait que s'accentuer quand je vois la masse s'acharner avec férocité sur ma fille mais bon, elle est morte de rire et trouve juste que ca chatouille donc... Elle a adoré et pendant ce temps là son papa lisait le "moniteur de l'automobile" local ;-)

Bonne fin de journée à tous et à demain pour de nouvelles aventures !

Miss S.

En attendant les belles photos de notre super journée, voici un aperçu...

Vous devinez?

Après un tout petit vol de 25 minutes, nous avons déposé nos valises sur l'île de langkawi. C'est juste à côté mais ça n'a rien à voir avec Penang. Ici, c'est full nature, tout vert et peu peuplé. Au programme du jour, massage d'accueil, découverte des environs et pour Alix, de la piscine qu'elle attendait impatiemment ! Bonne fin de journée à vous ! 

Déjà le dernier jour à Penang.

Le réveil a été douloureux pour certaines, la marche d'hier et ses dénivelés conséquents (800m de descente -pour monter, on a pris le funiculaire, faut pas déconner- en à peine 5 km, il semblerait que ça tende quelques muscles).
Un ou deux daflagan plus tard, tout le monde était fin prêt à passer une dernière journée à Georgetown.

Pas de programme clairement défini, un vague but d'aller visiter les "Clan jetty", villages flottants (plutôt sur pilotis, mais on ne va pas jouer avec les mots) en bordure de mer, divisés en "clan".

Autrefois servant à charger/décharger toute sorte de marchandise, aujourd'hui, ils semblent avoir une utilité principalement touristique, entre les maisons transformée en guesthouse et les vendeurs en tout genre.

Une sympathique promenade, ça sent ni la vase, ni le poisson (pourtant, on pourrait s'y attendre, en tout cas, pas vraiment envie d'y faire trempette), pas indispensable, mais pas désagréable, et comme souvent dans la région, ça permet de relativiser certains bricolages réalisés chez soi. Pas mal l'idée pour fabriquer des pilotis.

On en aura aussi profité pour trouver un endroit où acheter une glace maison (le genre de truc à ne pas manger, surtout là, mais jusqu'à présent, Alix et moi n'avons jamais su dire non; après tout, on est vacciné contre l'hépatite A, faut rentabiliser). Plein de goût de fruit inconnu, on en est sorti avec une glace citron et une glace kiwi au gout de banane que Alix s'est empressée de me refiler.

La promenade ne prenant pas plus de deux heures, il nous reste plein de temps pour tester un nouveau moyen de transport, le rickshaw.

Nous négocions un trajet avec un vieil homme à la toux suspecte et partons à la découverte du street art de Penang.

Si vous appréciez Bansky, et ses dessins sur les murs de Londres ou Bristol, vous aimerez Ernest Zachaveric, un lithuanien qui étale ses oeuvres sur les murs délaissés de Georgetown.

Les habitants semblent apprécier son travail, et je dois dire que c'est assez agréable à découvrir.

Notre guide du jour fait de son mieux pour pédaler, mais il ne faudra pas longtemps pour que je décide de poser pied à terre, ça va plus vite (!), c'est plus confortable et ça allège la tâche du vieil homme.

Prochaines nouvelles de Langkawi. Ile de même dimesion, 10x moins d'habitants, pas vraiment de grosses villes mais de belles plages, il parait en tout cas.

Au pire, l'hotel semble des plus sympathiques.