Vu que Sandrine dit depuis des jours que je posterai mes photos aussi, je m'y colle. Enfin quelques unes, parce que je n'ai pas sa patience, et puis je suis en vacances aussi.
Alors, plus ou moins dans l'ordre, le volcan Poas avec sa laguna caliente, lac acide de couleur verte.
Le pH varie en fonction des pluies, mais est inférieur à 1 (celui d'une batterie de voiture pour se faire une idée), par ailleurs, sa température peut atteindre 85°, on évitera toute trempette.
Ceci dit, pour ceux qui nous suivent depuis longtemps, le lac Injen visité en 2012 descend à un pH de 0,2 et était bien plus impressionnant.
La flore profite bien du micro climat, et à défaut de parapluie, on peut trouver de quoi se protéger.
De retour à l'hôtel, une petite ballade nocturne nous fait rencontrer de nouveaux mille et une grenouilles.
Celle-ci, toxique, est surnommée blue jean, à cause de son "pantalon"
Des lézards partout, tout le temps, quelques gros iguanes aussi.
Le lac Arenal (artificiel)
Les routes. On lit partout qu'il faut un 4x4, notre ssangyong peut passer en 4 roues motrices, on a du l'activer qu'une seule fois, et encore, c'est pour prendre une route que l'on ne devait pas nécessairement prendre. Dans l'ensemble, avec une voiture pas trop basse et un gros coeur, on passe partout.
Pour le moment...
Le volcan Arenal
Visite d'une finca où l'on produit café et chocolat (à mon avis, la grosse partie des recettes vient surtout des tours guidés, mais c'était sympa)
Du jus de chaussette au sens litéral.
On repart au nord à Boca Tapada où la faune n'est pas farouche.
Le toucan Swainson.
Toujours prêt à faire le beau.
En tout cas, ça impressionne.
Un colibri
Un petit tour en canoé pour se rapprocher des caymans et autres tortues.
Un autre toucan croisé, un aracari?
Petits reptiles.
Moins petite arachnide, une nephile, dont la toile est particulièrement solide (au point de pouvoir attraper des colibris, ce n'est pas son repas principal, mais à l'occasion)
Une petite araignée érrante.
Une autre grenouille toxique
Enfin, ce jour, visite du Rio Celeste, la légende dit qu'après avoir peint le ciel, Dieu a trempé son pinceau dans la rivière lui donnant cette couleur.
La couleur est liée à la présence d'aluminosilicates dans l'eau, lorsque les deux cours d'eau formant le rio celeste se rejoignent, le pH change, et la taille des conglomérats d'aluminosilicates aussi, diffractant la lumière et donnant cette couleur.
Si vous voulez tout comprendre (ou pas), c'est ici. https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0075165
Voilà voilà, on est pour l'instant à l'extrémité de la péninsule de Nicoya, pour observer demain une autre étrangeté de la nature, la bioluminescence.