Blog à quatre mains

Bonjour à tous,

Une fois n'est pas coutume, je me charge de la rédaction ce soir, tout en sirotant un peu de rhum local (à défaut de vin voir ci-dessous) et qu'Alix joue aux Playmobils (bon sang, jamais fatiguée cet enfant).

Nous avons passé notre première journée complète au bord du fameux lac Inlé. Réveil sans maux divers (pourtant hier soir, on sentait quand meme nos 37km dans les pattes. La marche en elle-meme ne m'effraie pas mais la boue, la pluie ... à la limite, une fois quón est mouillé et sale, c'est surtout devoir avancer avec les godasses qui "ploujent" à chaque pas qui est vraiment grrrrr ! Enfin, c'était vraiment chouette. A refaire sans hésiter mais à la saison sèche.

Alix a vraiment été très pro pendant toute la marche. Super à l'aise sur le cheval, meme quand il glissait et qu'il ruait (en tout cas, elle ne me ressemble pas pour ca, quel équilibre, je serai tombée 50 fois mais surtout j'aurais piqué une crise de rage et je ne serais plus remontée sur l'animal. Elle super cool, meme pas peur; au contraire, elle encourageait : Allez Tein Tin, Let's go Tein Tin. J'étais scotchée !). Pas un mot non plus sous la pluie pourtant diluvienne. Pas un sourcillement non plus quand elle a vu le logement plus que sommaire (elle est où la chambre, et la salle à manger? ah on fait tout dans la meme pièce et on se lave dehors avec l'eau froide devant tout le monde, OK je suis). Très impressionnant ! 

Bon revenons au lac. Bon petit déjeuner ce matin (Alix, trop contente de revoir la couleur du chocolat - elle s'est enfilée trois gaufres dégoulinante de chocolat fondu et un énorme verre de lait) puis nous avons pris le bateau pour rejoindre Nyaung Shwe, tout au nord pour acheter nos billets pour rejoindre la cote. Pas possible d'accéder à cette zone en dehors des airs.

Pourtant, je commence à etre rodée aux bus de nuit aux amortisseurs élastiques (la dernière fois, on a en plus eu droit aux feuilletons débiles à rallonges entrecoupés de sessions de karaoké jusque minuit. Et puis, Nico se demande pourquoi je m'enferme dans ma bulle avec mon cousin gonflable, mon masque de nuit et une couverture sur la tete. Merci les exercices de respiration de l'Oxygeno, vous m'avez évité la prison après le meurtre du chauffeur !).

Billets achetés, ballade dans le petite ville hyper poussièreuse. Arret au marché local pour acheter les mini mandarines dont Alix raffole et des beignets de piois chiches et de pdt pour nous. Nous avons ensuite rejoins le vignoble Red Mountain Estate, installé depuis 2002 sur les flancs du lac.

Alors, comment dire..... Nous avons testé la dégustation de 4 vins différents : le Sauvignon blanc 2012, le rosé d'Inlé 2012, le Shiraz Tempranillo 2012 et le Pinot Noir 2012. Nous étions assez impatients mais et prets à acheter une bonne bouteille à siroter sur la terrasse de notre jolie villa en bord de lac (nous avons du changer ce matin et passer à la catégorie supérieure car notre chambre était loué ce soir).

Mais bon, après le premier verre - le blanc - première déception, il était acide, le second rattrapait un peu le premier. Le Shiraz, pas une médaille d'or mais ok par contre le Pinot... une odeur étrange et un gout... Donc, voilà, c'est dommage mais la cuvée 2012 ne nous a pas charmé

De retour en ville, nous nous sommes organisés les deux prochains jours à la découverte du lac.

Nous voilà de retour à l'hotel. Nous allons aller souper.

Excellente mi semaine à vous tous!

Gros bisous de la tribu en vadrouille

Vu qu'elle a depuis peu un nouvel appareil, elle aussi participe, de bien jolie manière.

Nous vous avions laissé à Kalaw avec une connection plutôt moyenne.

Quelques photos de la grotte aux xxx bouddha du village.

Et des roses de Noël qui semblent pousser ici comme des mauvaises herbes (tu coupes une branche, tu la piques dans le sol, et hop tu as un arbre)

J'en profite pour remercier tout le monde pour les divers messages, par mail ou commentaire, pour mon anniversaire. Merci à tous.

Parlons-en justement, comme certains le savaient déjà, pour mes 35 ans, dire de voir si mes vieux os étaient encore en état (suis certain qu'il y a déjà un peu d'arthrose, je sais pas où, mais il doit y en avoir), on a decidé de le "rough it a little", voir si la machine était encore en forme.

C'est parti donc pour un trek de deux jours, 37km (vraiment, oui oui) jusqu'au lac Inle.

Vu qu'on est des parents sympas, on a loué un cheval pour Alix (37km de marche, ça veut en général dire 1500m de marche et le reste sur mes épaules, bof tout de même)

Vous fiez pas à la mine de patibulaire du palefrenier, il a été adorable avec Alix durant les deux jours qui ont suivi.
Notez la superbe bombe de cavalière, sécurité avant tout.

Le cheval est un mâle se prénomant tine-tijn (phonétique, probablement tintin mais ils disent comme ça).

On s'attendait à un grand poney, mais non, c'est un vrai grand cheval, et Alix gère (vraiment bien au vu de la suite).

Le lonely disait trek relativement facile, mais à éviter durant la saison des pluies, de juillet à octobre, ces deux mois recevant le plus de précipitation.

Qu'à cela ne tienne, il n'a pas plu depuis notre arrivée en Birmanie, pas de raison que ça change. Ben tient, les chemins de plus en plus boueux auraient dû nous mettre la puce à l'oreille.

Certains passages se font délicats, malgré ses quatre pattes, le cheval par moment a un comportement bien plus proche d'une vieille BMW sous la neige que d'un Land Rover, et gratifie Alix de belles glissades moyennement controlées.
Honnetement, pas certain que je conseillerai cette aventure avec un petit bout, certainement pas s'il a la plus petite peur des chevaux ou un développement psychomoteur un peu moyen, plusieurs fois, je pense qu'à sa place, je serai tombé, mais elle se tenait ferme.

Mini Miss n'en avait cure, elle nous toise du haut de sa monture, et elle a les pieds propres, elle.
Même pas peur.

Pour nous, les choses sont différents, sur le coup de 11h45, le ciel se déchire et des litres d'eau nous tombent sur la tête, pas une petite drache belge, non, une vraie douche de par ici. K-Way ou pas, on est trempé, et les sentiers se font de plus en plus piégeux.

On s'arrête pour manger un bout/sêcher nos vêtements à même le feu/attendre la fin de la pluie, et c'est reparti pour quelques heures de marche.

Oui, ce n'est que pour nous trois.

Heureusement, malgé la boue et la pluie, les paysages, lorsque l'on est pas concentré sur nos pas, vallent vraiment la peine.

Mais ça se mérite (et encore, là j'ai l'air propre, et je vous ai épargné l'épisode sur les sangsues)

Notre première journée de marche touche à sa fin, 22km il parait, et nous rejoignons le village où une famille nous accueille pour la nuit.

La nuit est calme, faut dire que le soleil se couchant avant 18h et l'habitation dépourvue d'électricité (et bien entendu d'eau courante, douche à la bassine dehors, plaisir...), on est bien vite dans le lit.

La nuit a été bonne, Alix a un peu de mal à sortir de son lit douillet (hum).

On avait mis nos vêtements à secher sur le balcon, bonne idée, si on ne prend pas en compte la rosée du matin.

Et c'est reparti pour une séance de sêchage au coin du feu.

Un dernier au revoir à nos hôtes d'un soir et c'est reparti jusqu'au lac, en espérant éviter la pluie.

Les premières heures sont relativement faciles, les sentiers plutôt rocailleux ou sabloneux, ça avance bien. 

Alix règne du haut de sa monture, elle est parfaitement à l'aise maintenant, jalousée des quelques randonneurs croisés en route, et attirant tout l'intérêt des locaux. Oui, je sais, elle n'a pas le pied dans l étrier, mais on a corrigé de suite.

N'oublions pas notre guide, le guitariste au regard ténébreux (en général plutôt tout sourire, et parlant parfaitement anglais, avec une bonne connaissance de la flore aussi). J'ai déjà fait la  pub pour l'agence? A1 Trekking, on est plus que satisfait du service.

Et le nouvel ami d'ALix, comme quoi les apparences sont parfois trompeuses.

Quand je disais qu'il pleut fort ici, la dernière heure de marche s'est faite sous la pluie battante, regardez l'état du sol.
Non, on ne marche pas dans une rivière, c'est la route (et c'était bien pire avant, mais impossible de prendre une photo).

Notez, le gros avantage, c'est que l'on  pu laver nos chaussures...

Vers 13h, nous sommes enfin arrivés sur les rives du lac Inle et, après quelques courses (une petite bouteille de rhum local, pour se réchauffer. Pas cher pas cher, 1000 kyats, sachant qu'avec deux coca et un sprite -pas question de boire ça pur- j'en ai eu pour 4000. Les 300ml de rhum au même prix que le coca, je me demande si je dois m'inquieter...) nous embarquons sur la barque qui nous conduira jusqu`à l'hotel.
Une petite heure de navigation.

Avec son gros moteur, ça ne traine pas, Alix, aux premières loges, a revétu son gilet de sauvetage "king size"au cas où.

Le peu que nous avons vu du lac semble plus que prometteur. On a posé nos sacs à l'Inle resort (quelque peu plus confortable, il faut avouer) et on vous reviendra pour plus d'info demain soir.

(Rem: pas d' accent, encore un clavier local, wifi non fonctionnel)

Note pour plus tard, avant de rentrer dans un bus, bien se renseigner sur l' heure d' arriv'ee.
La personne chez qui on les a achet'e m' avait dit entre 5 et 6h du mat, ok, c' est t^ot mais ca ira.
Dans le bus, l' hotesse m' annonce vers 2h du matin, ca c' est plus g'enant, on n'a pas de r'eservation pour ce soir, tant pis.

Finalement, on est arriv'e `a Kalaw vers 3h15, il pleut, on a pas de r'eservation et pas de taxi `a cette heure.

Heureusement, un brave type nous conduit `a une guesthouse proche de l' arr^et du bus, r'eveille une pauvre grand m`ere qui nous conduit dans notre chambre pour la nuit, un poil humide mais difficile de faire la fine bouche `a cette heure.
Il est 4h lorsque l' on s' affale.

Ce matin, plantureux (vraiment) petit d'ejeuner. Au final, pour 25usd la nuit, difficile de ne pas conseiller l'eastern paradise guesthouse, `a 200m de l' arr^et du bus.

Vers midi, on se d'eplace dans notre logement reserv'e pour la nuit et rencontrons la personne qui organisera notre trek (San de l'agence A1 trekking).
D'epart demain par la route pour rejoindre un petit village o`u Alix aura enfin son chevl, et c' est parti pour deux jours de marche en passant par divers villages ethniques jusqu' au lac d' Inle.
C' est certain, demain, pas d' internet (il nous a bien dit de prendre notre lampe de poche vu l' absence d' electricit'e, donc...), on se retrouvera dans 48h une fois pos'e `a Inle.

Bon debut de semaine.

Je vous poste juste quelques mots avant de prendre le bus de nuit pour Kalaw. De là, nous partirons en trek pour le lac Inley. Je pense que le net ne sera pas facile à trouver donc, ne vous inquiétez pas, nous vous donnerons des nouvelles dès que possible.

Dernières pensées de Mandalay,

Bisous

Miss S.

Bonjour à tous,

Voici le récit illusté de notre super chouette journée à la découverte de la rustique Inwa, de la colline couverte de pagodes de Sagaing et du célèbre pont de teck d'Amarapura.

Nous avons quitté l'hotel (toujours rien à dire de négatif de cet endroit, le petit déj était super. Bon point donc pour Yadanarbon) vers 10h et nous sommes rentrés à 17h30 avec une seule petite pause de 20 minutes sur la journée pour boire un fanta local (Blue Mountain : immonde, n'essayez meme pas ! Nico a opté pour le jus d' Aloe Vera, malgré les grumeaux, c'est 1000X mieux !). Enfin, j'exagère, on a pu se reposer dans le taxi super climatisé entre les visites.

Première étape : lnwa, capitale birmane pendant près de 400 ans.

Pour y arriver, il faut d'abord traverser la rivière sur une barque sans age avec un moteur de tracteur et une pompe manuelle au cas où il faudrait vider la barque en cours de traversée. La suite du voyage se fait ensuite en charette tirée par un cheval (Alix était aux anges mais fesses bleues en fin de course assurés, ca saute de bosses en bosses, de fosses en fosses et d'ornières en ornières).

A ben c'est sympa ça, on me dit, vas-y, mets les photos, j'ai fait le texte, et je découvre qu'il n'y a que l'intro...

M'enfin, je vais faire bref alors, en haut la cariolle tirée par Mapa -et oui, le cheval porte le nom d'une marque de gants de protection, comme si j'appelais mon chat Jex.  Les chemins deux fois plus défoncés qu'à Bagan, dos sensible, s'abstenir...

Les barques (pour du faux, la nôtre était bien plus grande avec un moteur de tracteur, mais je n'ai pas de photo)

Une jeune fille au abord d'un temple (avec des légendes de cette qualité, vous allez vite regretter Sandrine)

Bon, je fais un effort. Le temple de teck derrière la demoiselle est le Kyong Pagawa, soutenu par 267 pilliers, en teck aussi.

On s'est fait discret, un cours était en train de se donner à quelques jeunes garçon, pour une fois, Alix s'est faite silence et ne les a pas (trop) perturbé.

Dans le temple, les poutres sont en parties gravées, plutôt joliment il faut le reconnaitre.

Bon, elle est restée calme dans le temple en teck, mais elle a rapidement trouvé d'autres victimes au monastère de Maha Aungmye Bonzan (non, je ne retiens pas cela par coeur, c'est du copier coller)

Avec tout ça, je ne vous ai même pas posté de photo du monastère, pas grâve, vous trouverez bien sur google.

Enfin soit, si la beauté des temples n'est en aucun cas comparable à celle de ceux de Bagan, le site est très agréable, et à quelques kilomètres de la ville de Mandalay, ce petit coin de calme fait du bien.

Ensuite, on s'est rendu sur la rive occidentale de l'Irrawady, à 20km au sud-ouest de Mandalay, pour rejoindre la colline de Sagaing.
Elle est parsemée de multiples pagodes et monastères de toutes tailles, la principale, Soon U Ponya Shin, étant reliée par des escaliers aux marches tout aussi multiples à ses soeurs pour épouser les 240m de dénivellé positif.

On voit pas super bien mais normalement, en cliquant dessus, ça devrait s'afficher en plus grand, comme toutes les photos du blog.

Heureusement, une petite route carrossable monte jusqu'au sommet.
 

Notre progression, elle, est plutôt ralentie par nos nombreux arrêts photos, pas de ma faute, non, mais plutôt d'Alix (enfin, elle n'y peut rien, ils veulent tous une photo, et vu qu'elle n'est pas contraire...)

Enfin, on a rejoint Amarapura, pour voir le pont d'U Bein, le plus photographié de Birmanie.
En général, les gens essaient d'y être pour le lever du soleil, dire de pouvoir faire de jolies photos à contre jour etc... On est sorti du petit dej un peu avant 10h, soit presque 4h après le dit lever de soleil... Un peu compromis, donc on a déplacé cela à la fin de la journée. Ca tombait bien, c'était sur le chemin.

Il n'y a pas que des toursites autour de et sur ce pont (bien que ce soit probablement l'endroit où l'on en a vu le plus, très facile d'accès, même en autocar, et forcément, vu la largeur du truc, ça concentre).

On trouve des pêcheurs/éleveurs de canards (il devait en avoir plus d'une centaine qu'il a abilement rassemblé).

Des bateliers proposant leurs services: l'aller dans un sens en bateau et retour à pied (le pont fait tout de même 1,2km) 

De nombreux pêcheurs, appatant les poissons nageant autour des poteaux.

Et un moine au look de Poncherello.

Des photographes pro ou en tout cas équipés pareils (on voit pas bien sur la photo, mais il avait sur lui probablement de quoi financer deux mois de voyage en Asie pour 6 personnes, un gros boitier avec un énorme objectif blanc canon, une ceinture porte-objectif avec trois emplacements, un sac rempli de je ne sais quoi et portant un énorme pied photo).

Et bien sur des gens qui se font prendre en photo...

Bon et faut pasa oublier le pont non plus.

Bon, cette troisième journée aurait pu mieux commencer.
Je mets mes mocassins -on ne se moque pas de mes bobbies bleu klein (du moins lors de le leur achat), ils sont super conforts- pour rejoindre le petit dej, puis les enlève car j'avais oublié un truc dans la chambre (madame a décrété que l'on devait enlever nos chaussures/tongs/mocassins/basket/wathever avant de rentrer) et juste avant d'y glisser à nouveau les pieds, une forme sombre et mouvante attire mon regard.

Et oui, il y a une énorme blatte dans ma godasse, et il semblerait qu'en plus je l'ai moi-même écrasée en y glissant le pied, j'ai rien senti.
Allez, mieux vaut cela qu'un scorpion. 





Aujourd'hui, on part visiter des temples plus éloignés, toujours avec nos supers vélos électriques bien entendu.

Alix se fait encore une floppée de copains sur le chemin, faut dire qu'elle a la classe avec son casque, hum...

Et c'est reparti pour les vieilles pierres.

Heureusement, on rencontre des gens au milieu de la plaine, dire de prendre un verre ou échanger quelques mots.
L'occasion de découvrir les gitanes maïs locales.

Ils font la même en plus jeune aussi.

Alix aussi fait des rencontres. D'abord un seul garçon

Puis deux

Mais vu qu'elle n'en a jamais assez.

Ca devient vite encombrant...

Inutile de dire qu'elle aussi était triste de quitter cet endroit.

Maintenant que j'ai du réseau, j'en profite...
Le deuxième jour, on s'est levé de très bonne heure pour profiter du lever de soleil.

Comme dit il y a deux jours, on était un poil en retard à cause d'un cocher qui nous avait posé un lapin, mais rien de grave.

Vu d'ici, la lumière me semblait encore très correcte.

En fait, il faisait probablement encore un peu plus noir, mais la magie de la technologie aujourd'hui fait que l'on voit presque en pleine nuit...

Notre cocher nous a emmené au pied d'un temple pouvant être escaladé, dire de bénéficier d'une vue plus large.
On était pas les seuls, deux autres couples nous ayant précédé, mais il y a largement de la place pour tous.

Et ma foi, la vue sur la plaine au petit matin vaut largement le lever aux aurores.

Même pas une cerne!

On ne se lasse pas de la beauté de l'endroit, et c'est comme cela à 360 degrés.

Si vous avez les moyens, vous pouvew profiter des services de "balloons over Bagan", mais à 320$ la personne, on passe notre tour, de toutes façons, Alix est trop petite pour voir au-dessus de la nacelle.

Et puis, impossible de faire une photo de mongolfière depuis celle-ci.

Bon, le soleil est levé, il fait déjà dix degrés de plus, va falloir bouger,

On a passé les premières heures du jour tiré par Lucky, notre jeune cheval.
L'arrivée des vélos électriques va probablement porter un coup rude aux cochers, ils coutent moins cher, vont plus vite, plus loin, plus librement.

On perd le savoir du cocher qui fait un peu offie de guide, mais ça reste malgré tout souvent très limité. J'ai bien peur que d'ici quelques années on n'en trouve plus que très peu (sur nos 4 jours, on a vraiment fait que quelques heures en calèche, le vélo est bien plus pratique, surtout si vous voulez explorer des temples plus éloignés; 2219 temples sur 42km2, il y a de quoi bouger)

Mort de faim, je n'ai pas pu m'empêcher, malgré le regard désaprobateur de Sandrine, d'acheter quelques scampis à cette charmante demoiselle. Ils étaient très bons, et je suis toujours en vie et en bonne santé 60h plus tard, ils devaient donc aussi être frais.

Il n'y a pas que des touristes à Bagan, il y a aussi de vrais habitants et de vrais moines. 

Gros inconvénient du site, c'est qu'il faut absolument aller à pied nu.

Les pierres chauffées au soleil c'est ékjà un calvaire, alors si en plus il y a des gravillons. Heureusement, Alix fait le ménage!

Nous voici arrivés à Mandalay. Nous avons pris le bus de 16h à Bagan et nous sommes arrivés en plein centre ville à 21h15. Le bus roule qund meme plus vite que ce qui est indiqué dans le Lonely (parait qu'ils ont refait la route depuis la publication).

Nous sommes à l'hotel Yadanarbon, en plein coeur de la ville. Pour l'instant rien à redire : propre, moderne, tout confort, personnel super friendly (Alix accueillie à la réception avec des cadeaux, ca lui fait toujours un bon effet!) et tout ca pour moins de 35 euros avec le pdj pour nous trois. Bon plan à retenir donc !

Et en plus, on a du wi-fi donc vous allez avoir droit à un petit récit photos de ces derniers jours.

Pour rejoindre Bagan, nous avions pris le bus de nuit entre Yangoon et Bagan. Le bus VIP de la compagnie JJ (service impeccable, ne pas hésiter de mettre 2 euros en plus pour le trajet. Seul hic ... bon, ils ne sont pas responsables de l'état de la route mais les amortisseurs sont quand meme tres élastiques donc ca tangue un peu. Alix et moi étions à l'arrière et nous avons savouré ;-) Petit clein doeil pas très encourageant : la déco du bus (mais non, ce ne sont pas des tombes, juste des crénaux).

En attendant le départ, nous avons profité pour faire un détour par le complexe religieux à cote de la gare des bus. athmosphère particulière en pleine nuit (on a meme eu droit à la coupure d'électricité inévitable dans le coin; pour etre encore plus dans l'ambiance, juste la lune pour nous éclairer)

Arrivée à Bagan quelques minutes avant le levé du soleil. Alix a vite repéré les calèches. Nous avons donc préféré le moyen de transport traditionnel ultra lent pour nous conduire à notre logement dans la vieille ville. 

Et là, premiers instants de magie : la premier contact avec les temples au levé du soleil. Complètement WAOUHHHHH ...

Voici ensuite quelques photos de ce magnifique endroit (au pied ou sur les temples, sur notre vélo-mobylette ou à pied) :

Si si cést bien moi sur ma mob, ben oui  (c'était avant le champ de haricots ;-)

Voici quelques semaines, nous avons regardé un reportage à la TV sur le Myanmar. Comme Alix se souvenait qu'on pouvait coller des petites feuilles d'or sur Bouddha, nous nous sommes pliés à la tradition dans l'uns des temples de Bagan.

Comme d'hab, Alix attire les regards. Je ne sais pas pour combien de photos elle a déjà posé depuis notre arrivée...

Petite pause sur la terrasse d'un temple avec une petite birmane. Je ne sais pas comment elles se sont comprises mais ca discutait sec et les filles ont joué ensemble comme si elles parlaient la meme langue.