Bonjour à tous,

Aujourd'hui, nous avons visité le plus important centre intellectuel et religieux du royaume du Champa : My Son.

Le site, en plein coeur d'une vallée luxuriante, a été découvert au 19e siècle par un archéologue francais. A l'époque, il comptait une soixantaine de structures. Mais la Guerre du Vietnam en a détruit une bonne partie (les Américains ont systématiquement bombardé le site, repaire des Viêt-congs). Au final, il reste une vingtaine de construction, plus ou moins bien conservées, entourées de cratères de bombes ou percés d'impacts de balles.

Malgré tout, l'ensemble, construit en briques sans mortier (résine?) vaut bien le détour. C'est un espèce de melting pot d'influences diverses mais majoritairement indiennes (les temples sont hindouistes et le site est parsemé de représentations de Shiva). 

Je vous laisse apprécier ...

Nous sommes revenus à Hoi An par la rivière, avec un petit arrêt dans un village d'artisans du bois (sculptures monumentales, bateaux et petits objets décoratifs). La vue n'était pas trancendante mais sympathique.

Encore un petit tour dans la vieille ville avant de rentrer à l'hôtel où Alix avait rendez-vous avec un atelier de fabrication de cerfs-volants, le sport fétiche vietnamien. Deux ficelles, un peu de colle, du papier journal et deux fins bambous ... et voilà une enfant heureux ! Je vois bien que Nicolas est jaloux de ne pas avoir sa propre création ;-)

Pour notre dernière soirée à Hoi An, nous retournerons dans la vieille ville tantôt. Demain, nous rejoignons notre dernière étape : Lang Co.

Bonne mi-semaine à vous tous,

Miss S.

Bonjour à tous,

Je profite d'encore un peu d'energie pour vous laisser un petit résumé de nos deux derniers jours.

Hier, comme vous l'avez constaté via notre post de fin de journée, nous avons quitté Hue pour Hoi An... à deux roues. On ne change pas les bonnes habitudes et surtout pour conjurer le mauvais sort, il faut PERSEVERER ;-)

En fait, je me suis un peu laisser berner. Nico avait déjà réservé la prestation depuis bien longtemps et il a attendu que je rentre du massage dimanche soir pour m'annoncer que la voiture qu'il m'avait laissé supposer avoir réservé était en fait deux mobylettes et un easy rider. Bon, j'avoue que sur le coup, j'ai quand même fait une drôle de tête. Tant de gens m'ont fait promettre de ne pas remonter sur ces drôles d'engins... mais au final, nous avons passé une super chouette journée. Et surtout, je suis certaine qu'en voiture, j'aurais fini par vomir pour l'ascension et la descente du col des nuages. Au moins, au grand air, je gère mieux les tournants.

Si vous passez dans le coin et que vous avez envie d'une experience plus mémorable que le minibus ou la voiture hyper climatisée, contactez la sympahique "Le family Rider" (http://www.lefamilyriders.com). Cette petite entreprise sympa emploie une bonne partie des membre de la famille Le. Le père, une bonne cinquantaine, ancien cyclopousse autour de la citadelle de Hue s'est reconverti en guide mobylette puis moto et toute la famille joue le jeu. La mère et la tante s'occupent de l'intendance, les enfants et les cousins guident et conduisent, le tonton utilise sa voiture pour descendre les valises à Hoi An et le cousin de Hoi An prête son magasin de tailleur pour accueillir la fin du voyage. Ils sont tous super sympas, attentionnés et très disponibles pour repondre à toutes vos questions (et ceux qui me connaissent bien savent que je peux en poser des tonnes).

Nous sommes partis de la "maison-mère", à côté du stade de Hue : Nico sur sa propre mobylette, Alix sur l'easy rider du cousin Win et moi, derrière la fille des patrons. Thuy, un mètre cinquante, probablement la moitié de mon poids mais un caractère bien trempé mais hyper gentille et surtout un chauffeur hors pair. C'est elle qui mène la danse. Du coup, je me suis retrouvée en chef de file et Nico a du suivre la cadence bien soutenue de notre ladydriver. Autant vous dire qu'il a adoré. Le groupe varie en fonction des demandes mais ici, Thuy a estimé que nous avions droit à un groupe privé puisque nous avions un "bébé"(vous devriez voir la tête d'Alix quand les gens lui crie "beautiful baby"..."je ne suis pas un bébé", crie-t-elle rouge de rage).

La route (140KM) est parsemée d'arrêts pour se reposer, se rassasier (on n'a pas arrêter de manger et boire) et surtout visiter.

Premier arrêt pour un café vietnamien (overdose de sucre garantie), des biscuits au chocolat (Alix a vidé le plateau) et une soupe de nouilles (là, on a décliné, on venait de déjeuner).

Puis les arrêts se sont succédés : un village de pécheurs, plongeons dans les cascades de l'éléphant, dîner de fruits de mer (plus un cm2 sur la table pour poser un plat, je ne savais plus bouger après) dans un resto local sur pillotis, pauses photos le long de l'ascension du col des nuages, (re)pause au sommet, jus de noix de coco et découverte de la superbe vue du haut des bunkers truffés d'impacts, traversée de Danang et arrêt chips pour Alix (Thuy, regorgeant d'expérience, sait comment garder un enfant qui commence à tomber de sommeil bien éveillée sur un deux roues : on lui achète des chips et des bonbons, ca l'occupe le reste du trajet et ca a fonctionné !), petite glace, jus de cane à sucre et visite de la montagne de marbre et de ses nombreuses grottes et sanctuaires et enfin dernière ligne droite vers Hoi An pour une petite bière locale.

Comme la pluie s'est mise à tomber, le tonton nous a déposé à l'hotel "Hoi An Chic", un peu en dehors de la ville, en voiture. 

Aujourd'hui, nous avons visité la vieille ville de Hoi An, remplie de maisons communautaires, de temples et de boutiques chinoises, du temps où la ville était un riche comptoir commercial. 

En fin d'après-midi, nous avons empruntés des vélos a l'hôtel et nous nous sommes promenées à travers les rizières environnantes. Oui, vous avez bien lu : mobylette et vélo en 24h et pas une seule chute... même pas une petite frayeur...comme dit Alix, c'est pas normal !

Nous nous coucherons tôt ce soir car demain, nous avons réservé une excusrsion jusque My Son (aller en bus, retour en bateau).

Gros biosu à tous et à bientôt,

Miss S.

Superbe journée riche en émotions.
Fatigué, plus de news demain.

On ne change pas les bonnes vieilles habitudes.

Top gear style: https://www.youtube.com/watch?v=O1zfuBgCUqY  Hue to Hoi An via le Hai Van Pass.

Une longue journée à Hue et dans les environs.

On commence par la cité impériale.

Le site est immense, entouré d'un mur de 2,5km de long et de 6m de haut. La chaleur est omniprésente, mais le site est relativement ombragé, situé sur les rives de la rivières des parfums.
Le site est divisé en deux ensemble, la cité jaune impe'riale et la cité pourpre interdite (qui abritait l'empereur et sa famille, aujourd'hui quasiment détruite suite à l'attaque américaine de 68).

De nombreuses barrières/murs/portes divisent le site et ses diverses zones.

De multiples bassins et autres jardins agrémentent le site. Comme vous le voyez, ce n'est pas la foule.

Après avoir passé quelques heures dans la cité impériale, nous avons débauche un taxi pour nous faire visiter quelques tombeaux imperiaux.

Ceux-ci sont situés légèrement en dehors de la ville, entre 4 et 12km environ. Pour tous les trajets et les attentes, on en a eu pour un peu plus de 20 euro de taxi, à priori, ça nous semble raisonnable.

Demain, on se rend à Hoi An, avant dernière étape de notre voyage.

Aujourd'hui, nous quittions Ho Chi Minh pour Hue, avec un rapide vol sur Jetstar.

Celui-ci étant prévu à 15h20, cela nous laisse quelques heures de libre pour visiter le quartier chinois, Cholon.

Plus des masses de Chinois (quoi que, entre un vietnamien et un chinois, la différence visuelle ne doit pas être beaucoup plus important qu'entre un Belge et un Croate), mais pas mal de pagodes du 19ème, où brûlent des dizaines de batons d'encens de toutes tailles et des statues plus ou moins kitches).

Visites agréables, mais circulation toujours aussi infernale, même dans les petites rues. Mais on s'en est bien tiré.

Pour ce qui est du trafic, le taxi aide beaucoup dans les déplacements et ne coute pas grand chose, quelques poignées d'euro, on a jamais payé plus de 4,5 euro (pour rejoindre l'éroport). A conseiller donc.
Logiquement, retour en taxi jusque l'hôtel et retaxi jusqu'à l'aéroport.

On y est arrivé beaucoup trop tôt. Lors de l'achat du billet, j'ai été surpris par le nombre de vol possible sur la journée, une fois à l'aéroport, force est de constater qu'un seul vol est prévu, et pas à l'heure attendue, mais au moins, ils nous ont gardé une place dessus. C'est donc avec plus de 90 minutes de retard que nous nous posons, notre chauffeur, probablement habitué à la chose, nous attend patiemment.  

Demain, visite de la cite impériale de Hue et plus ou moins l'une ou l'autre tombes impériales elles-aussi; en fonction de notre heure de lever. 

Séance bien-être du soir, pose vernis (je vous laisse deviner la couleur choisie par Mini Miss😉) et repas fabuleux dans cette petite gargote (cuisine d'un côté de la ruelle,resto de l'autre. Succulent...noix de coco farcie,soupe de nouilles à la mode de Hue, poulet au citron, pot d'argile aux champignons, porc sauté aux légumes, une bière et deux jus de citron pour ...11 euro. Si vous passez dans le coin, n'hésitez pas à vous arrêter).

Bonjour à tous,

Voici un petit résumé en image de notre belle journée de visite.

Dur dur réveil ce matin mais nous avons récupéré le manque de sommeil accumulé (Alix est tombée de son lit et a fini la nuit à terre. Ni elle, ni nous, ne nous sommes réveillés ;-)

Après un copieux petit déjeuner (je deviens accro à la confiture "fruit du dragon-banane" et "mangue-carambole"), nous sommes partis à la découvrte de la pagode de l'empereur de jade (=le dieu suprême taoiste). Il faisait hyper chaud dehors et crevant dedans : une chaleur et une fumée incroyable se dégageant de la multitude des batons d'encens offerts par les pélerins (les plafonds semblent avoir été incendiés tellement ils sont noirs et gras). Alix a surtout apprécié le petit étang remplis de tortues à coté.

Nous sommes ensuite vite rentrés à l'hôtel car un minibus nous attendait pour partir vers Cu Chi, à une soixantaine de km de HCMV.

Sur le route, nous avons fait une halte dans une fabrique d'objets en laque (incrustation de peinture, coquilles d'oeufs et de nacre). L'atelier emploie des victimes du tristement célèbre "agent orange" US.

Cu Chi est l'une des région les plus touchées par les conflits qui ont secoué le Vietnam au fil du temps.

Pour se protéger des raids francais, les habitants avaient creusés des tunnels sous leurs maisons. Ceux-ci les reliaient entre elles mais aussi entre villages.

Pendant la guerre du Vietnam, ils ont éte récupérés, amenagés et fortement utilisés par les Viet-congs. Plus de 250km de galeries souterraines sillonnaient ainsi le district de Cu Chi.

C'est franchement impressionnant.

D'abord par la taille (Ok, ils ne sont pas gros ici mais là franchement, même Alix était à l'étroit),

par l'ingéniosité des installations (évacutations des fumées à distance pour éviter les repérages, système de ventillation avec des tuyaux de bambous, évacuation des terres hyper discrète, "sortie de secours" via la rivière Sai Gon, ... le tout creusé à la main, à la pelle et évacué dans des panniers de bambou)

mais aussi par la cruauté qui s'en dégage (ok, c'est humain de se défendre mais là, les pièges mis au point sont dignes des pires salles de torture médiévales!).

Heureusement le troncon visitable est amenagé pour les gabarits étrangers (on avance en canard quand même). C'est quand même franchement impressionnant de se dire qu'une fourmillère humaine grouillait et survivait sous cette jungle.

Alors, là, il faisait aussi terriblement chaud dans la jungle et en plus, on s'est tapé une courte averse tropicale (d'où la magnifique poncho local dans lequel on sue comme dans un sauna. Nico a vite fait de la déchirer !). Ajoutez à ca les détonations du stand de tir installé sur le site (il y a longtemps que j'ai envie d'apprendre à tirer mais là, je trouvai quand même ca un peu limite) et on se serait cru dans Platoon !

Nous avons terminé la visite par une dégustation de racines de tapioca. La seule nourriture encore mangeable pendant les hostilités puisque les Américains avaient déversé des pesticides dans les rizières et les champs. Bon, c'est pas franchement mauvais mais tu comprends vite pourquoi les locaux ne sont pas gros. Ma voisine philippine m'a appris que chez elle, c'est un solution miracle quand on veut faire régime...au moins c'est naturel....

Dernier jour à Saigon demain (c'est fou même les locaux n'arrivent pas appeler cette ville de son nouveau nom). Nous prendrons l'avion dans l'après-midi pour Hue.

Gros bisous à tous et croisons les doigts pour nos diables. Même ici on peut suivre le match... mais pour nous il sera 2h du mat. Nous attendrons donc patiement le résultat demain.

Miss S. et la tribu endormie