Hello my friend!

Hello my friend, good price in my cheap taxi!

Nous avons donc profité de notre levé matinal (vers 9h du mat) pour rejoindre les pyramides.

J'étais partant pour prendre le metro ou un des micros bus qui stationnaient dans la station proche de notre hotel mais non, je ne sais comment nous avons pris le taxi.

Alors prendre le taxi ici, c'est toute une histoire... ou pas.
Soit vous faites le riche européen et acceptez n'importe quel prix alors là c'est facile et ça va vite; soit vous essayez de faire baisser le tarif... Vous vous doutez bien que l'on n'a pas opté pour la voie la plus facile, ce n'est pas dans les habitudes de la maison, et puis, sinon, on aurait rien à raconter dans le blog...

L'hotel nous a donné un premier quote à 200gbp pour faire notre circuit, nous avons gentiment décliné et affronté les taxis de rue.

Alors ici, pas de mercedes ou autes break volvo, non, rien que des fiat 127, lada et autres opel kadett des années septante, le tout dans un état à faire peurà n'importe quel ferrailleur européen, mais soit, tant que ça roule et que le claxon fonctionne, ça fera l'affaire.

Première offre discutée à 150gbp, c'est mieux, mais nous rappelant les formidables reduc négotiées à Assouan par notre ami Francky  (he, mischien volgende keer, je zal me somige tip leren, akkord?)   on ne pouvait s'arreter là.

On finit par tomber sur un taximan qui sait compter en anglais juste avec ces doigts, nous propose un super prix sans à mon avis avoir vraiment compris ce qu on lui demandait (il était 50% moins cher pour le même circuit, suspect).
En chemin, on lui explique encore le tour et je pense qu'il finit par comprendre son erreur, nous demande de payer la première partie du circuit (pas cher) et nous promet de nous attendre pendant la visite à la sortie.

Je laisse Sandrine vous parler des cailloux (beaucoup et ma foi bien empillés. Sanchant qu'un bébé de 18 mois est capable de faire une tour de 3 cubes, je vous laisse calculer l'age psychomoteur des empilleurs)  pour me concentrer sur les transports.

Evidemment, à la sortie, plus de taximan...

Pas grave, il y en a toujours d'autres.

On retrouve donc un autre taxi qui propose un prix ok. On part avec lui et 2 minutes plus tard son telephone sonne. C est son père (proprio du taxi) qui est pas content du prix négocié (pas assez cher mon fils qu'il disait)...
Il me le passe pour qu'on barragouine ensemble pour discuter le prix, on barragouine, longtemps, le téléphone ne doit pas couter grand chose ici et puis Sandrine s'échauffe et propose de descendre et de stopper là (ce qui a eu l'air d'effrayer le chauffeur, peu habitué à ce genre d'emportement féminin).
Une providentielle coupure de réseau (hum) a mis fin à ces pallabres et nous avons continué avec le tarif initial.

Evidemment, sur le chemin du retour, ça n'a pas manqué: "mon fils doit aller á l'hopital, je suis pressé, je vous dépose à l'arret du bus et je paie la place pour revenir au centre".
On fait semblant de s'enerver, nous propose de nous mener en contrepartie voir un autre site sur quoi je lui dis que si il a le temps de nous mener voir un autre site, il a le temps pour nous ramener sur le Caire.

Finalement, ça c'est bien passé et au prix prévu (Surement parce qu'il a eu peur de Sandrine, comme me le disait un de mes nombreux amis égyptiens: you are lucky, your wife is beautiful.       Yes but she's expensive).

M 'enfin voilà, on va tout de même rentrer dans notre avion.
Pour la prochaine fois, des photos.

Nicolas


NB: on est deuxième avec antedia, c'est presque gagné.