Encore 9 dodo !

Cher blog,

Je voulais être la première à t'écrire aujourd'hui mais mon amoureux a été plus rapide.
Tu connais à présent les détails de notre prochain périple, il me reste à te raconter le "pourquoi du comment" nous avons décidé de nous rendre au "Pays du Sourire".

Tu sais probablement que je fais partie de ces gens qui frémissent simplement en prononçant le mot "avion" (brrrr!). J'aimerais me passer de ces drôles de machines; pourtant si je veux passer mes vacances ailleurs qu'à Blankenberge, je n'ai pas beaucoup d'alternatives aussi rapides et finalement aussi sécurisantes...

Jusqu'au printemps dernier, le choix de notre lieu de villégiature se faisait en fonction du nombre d'heures de vol nécessaires pour l'atteindre. Nous avons donc sillonné notre chère vieille Europe (Sardaigne, Croatie, Crète, Rhodes, Cos, Bulgarie,...) avec, il est vrai, quelques petits écarts (les îles Canaries, la Turquie ou le Québec en solitaire pour moi).
Et puis, la révélation.... En mars, le manque de soleil nous a poussé à réserver un chouette hôtel sur un îlot en face d'Assouan. A nous l'Egypte! Quel dépaysement, quel magnifique sentiment de liberté... Il a suffi d'une simple boutade lancée bien malgré moi (mais prise au mot par mon chéri) dans l'avion qui nous menait à Abu Simbel pour que le lieu de nos prochaines vacances soit décidé : ce serait la Thaïlande sinon....rien!

Pas trop attirée par l'Asie au départ (j'avoue un peu honteusement avoir fui avec empressement les cours d'art asiatique à la Fac), j'ai rapidement été charmée par les récits de voyage de deux sympathiques "voisins du nord" rencontrés en Egypte.
(NDLR : Sabine et Franky, si on part, c'est grâce ou à cause de vous! Vous nous accompagnerez en pensées et par l'intermédiaire de ce blog dont vous êtes déjà de fidèles visiteurs. On pense très fort à vous deux et on priera le Bouddha d'Emeraude pour qu'il veille sur vous deux! Bisous des Wallons!).

Voilà, tu sais maintenant cher blog, comment nous est venue l'idée de notre prochaine destination.
Evidemment, les 15 heures de vol ne seront pas une sinécure (même si depuis le temps, je suis devenue une bonne cliente de la société pharmaceutique qui produit le Xanax!), mais à vrai dire, je n'y pense pas (encore) vraiment. Je suis trop excitée à l'idée qu'il ne reste plus que 9 dodos ! Et au pire, si l'avion devient vraiment insupportable, il y aura encore Blankenberge !

En parlant de dodo, Morphée m'attend...
Je te quitte donc, cher blog, sans oublier de te fixer rendrez-vous demain pour la suite des préparatifs au grand départ.

Bonne nuit,

Miss S.