Typique des hauts plateaux, les forêts de nuage ou le brouillard envahit le paysage. La visibilité peut changer sur quelques centaines de mètre. Mystérieux... 

Charmante toponymie !

Avant l'aménagement de la route, l'endroit était funestement réputé par les nombreux voyageurs qui y perdaient la vie.

 C'est haut, une petite échoppe y vend des bonnets et des gants en laine. Quelle bande de frileux. C'est franchement supportable et étonnement pas si froid que ça vu l'altitude. 

Sur la route vers Manuel Antonio, nous faisons un délicieux arrêt pique-nique préparé par Juan, le gentil propriétaire du Tani Lodge. 

L'oiseau mythique de l'Amérique Centrale nous a donné rdv à l'aube ce samedi. 

Après une bonne nuit dans une des tentes du Tani Lodge, nous avons suivi David, notre guide sur la piste du quetzal. Cet oiseau ne survit pas en captivité, la seule possibilité de le voir est de l'observer en pleine nature. 

Après une petite marche à travers la forêt de feuillus (nous étions près de Providencia, à 2700.m), nous avons rencontré plusieurs quetzals occupés à déguster leurs fruits préférés : des avocats sauvages. 

Trois heures d'observation inoubliables, au milieu des vaches, en plein alpage . Que la nature est belle et magique ! 

En attendant les très belles photos de Nicolas, voici quelques mises en bouche prise à travers la visière du monoculaire. Ils n'ont pas leur longue queue à cette période de l'année mais nous avons été très chanceux d'en voir autant. Deux spécimens ont même frôlé Nicolas en plein vol. Fabuleux. 

Enjoy!  It's just nature! Pura Vida! 

Nous avons passé la nuit de samedi dans une tente aménagée au bord de la rivière la plus propre du Costa Rica. 

Super expérience, un peu frais car nous étions en altitude. Superbe endroit (Tami lodge à Providencia).

Nous ne sommes malheureusement pas restés longtemps. Arrivés de nuit (nous avons mis 1'h30 pour quitter San José, complètement bouchée par la circulation d'un vendredi après midi. Alix a oublié son sac à dos au lavoir de voiture, nous avons été bon pour y retourner. Sac récupéré, les Ticos sont vraiment très gentils et serviables) et départ à l'aube dans l'espoir d'observer au moins un quetzal (notre persévérance a été récompensée, voir post plus tard).

Si vous passez par les hauts plateaux costa ricains, n'hésitez pas à faire halte chez Juan et ses tentes dans le style glamping. Nous avons été accueilli très chaleureusement et nous avons mangé comme des rois : notre meilleur repas depuis notre arrivée pour deux fois rien. Vraiment super ! 

Vue de la tente à 5:30. Quelle surprise en sortant de la douche. Grandiose ! 

On quitte la péninsule de Nicoya par la mer pour rejoindre Puntarenas, ça nous évite une longue route pour tout remonter. Une grosse tortue nage à côté du bateau. Magique ! 

Impossible de vous poster des photos hier, le site était en maintenance. 

Ne vous inquiétez donc pas de ce silence. 

Nous reprenons la route assez tôt, le ferry nous attend. 

 Voici quelques photos de notre visite dans cette réserve naturelle. Nous avons vu des animaux en abondance, c'était magique. Pairi Daiza mais sans les barrières (ah mince alors mais le croco est vraiment tout près... Ça mange quoi un croco ?) 

Vu que Sandrine dit depuis des jours que je posterai mes photos aussi, je m'y colle. Enfin quelques unes, parce que je n'ai pas sa patience, et puis je suis en vacances aussi. 

Alors, plus ou moins dans l'ordre, le volcan Poas avec sa laguna caliente, lac acide de couleur verte.

Le pH varie en fonction des pluies, mais est inférieur à 1 (celui d'une batterie de voiture pour se faire une idée), par ailleurs, sa température peut atteindre 85°, on évitera toute trempette.

Ceci dit, pour ceux qui nous suivent depuis longtemps, le lac Injen visité en 2012 descend à un pH de 0,2 et était bien plus impressionnant.

La flore profite bien du micro climat, et à défaut de parapluie, on peut trouver de quoi se protéger.

De retour à l'hôtel, une petite ballade nocturne nous fait rencontrer de nouveaux mille et une grenouilles.

Celle-ci, toxique, est surnommée blue jean, à cause de son "pantalon"

Des lézards partout, tout le temps, quelques gros iguanes aussi.

Le lac Arenal (artificiel)

Les routes. On lit partout qu'il faut un 4x4, notre ssangyong peut passer en 4 roues motrices, on a du l'activer qu'une seule fois, et encore, c'est pour prendre une route que l'on ne devait pas nécessairement prendre. Dans l'ensemble, avec une voiture pas trop basse et un gros coeur, on passe partout. 

Pour le moment...

Le volcan Arenal

Visite d'une finca où l'on produit café et chocolat (à mon avis, la grosse partie des recettes vient surtout des tours guidés, mais c'était sympa)

Du jus de chaussette au sens litéral.

On repart au nord à Boca Tapada où la faune n'est pas farouche.

Le toucan Swainson.

Toujours prêt à faire le beau.

En tout cas, ça impressionne.

Un colibri

Un petit tour en canoé pour se rapprocher des caymans et autres tortues.

Un autre toucan croisé, un aracari?

Petits reptiles.

Moins petite arachnide, une nephile, dont la toile est particulièrement solide (au point de pouvoir attraper des colibris, ce n'est pas son repas principal, mais à l'occasion)

Une petite araignée érrante.

Une autre grenouille toxique

Enfin, ce jour, visite du Rio Celeste, la légende dit qu'après avoir peint le ciel, Dieu a trempé son pinceau dans la rivière lui donnant cette couleur.

La couleur est liée à la présence d'aluminosilicates dans l'eau, lorsque les deux cours d'eau formant le rio celeste se rejoignent, le pH change, et la taille des conglomérats d'aluminosilicates aussi, diffractant la lumière et donnant cette couleur.

Si vous voulez tout comprendre (ou pas), c'est ici. https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0075165

Voilà voilà, on est pour l'instant à l'extrémité de la péninsule de Nicoya, pour observer demain une autre étrangeté de la nature, la bioluminescence.

Plein de gros bisous à la plus chouette Nanou

HEUREUX ANNIVERSAIRE ! 

et la carte d'Alix (compo maison)

Vue du balcon à couper le souffle