Quelques photos, suite et fin
On reprend donc la route pour notre dernière étape, le parc national Manuel Antonio.
Bien entendu, il faut tout remonter, et un peu plus même, puis tout redescendre.
De gros camions empruntent l'interamericana, faisant trembler le sol et souffrir nos oreilles de leurs rugissements, peinant dans les montées (et forçant les conducteurs d'engins relativement plus rapides à des dépassements parfois hasardeux, d'où le nom du col de la Muerte).
Le parc national de Manuel Antonio donc.
Il faut l'avouer, un peu déçu.
Déjà, c'est noir de monde, malgré la limitation stricte du nombre de visiteurs (sur réservation uniquement), il faut dire que la plage au bout du parc est très belle, et que les sentiers sont parfaitement aménagés (même en chaise roulante ça passe)
On a vu des vipères fer de lance, ça c'est fait, on avait pas encore croisé de serpent vivant durant ce voyage.
Et plein de singes. Les gens adorent les singes, je me demande d'ailleurs si la popularité du parc ne vient pas en partie de là.
Pour le reste, l'une ou l'autre biche, quelques paresseux et divers oiseaux.
De retour sur Panama, on se décide quand même à aller voir le canal. A Miraflores, où un visitor center a été construit pour accueillir les curieux, revenant sur l'histoire du canal et offrant un point de vue intéressant.
Alix vous dira, qu'on a la même chose chez nous, "ce sont des écluses quoi", ce n'est pas tout à fait faux. Tout est juste légèrement plus grand (les portes font 14m de haut).
Ici les bateaux sont guidés et déplacés par de petites locomotives circulant sur un plan plus ou moins courbé.
Un porte conteneur de près, ça impressionne en tout cas.
Les plus grands bateaux sont vraiment au plus juste pour passer.
Quelques photos suite. Los Quetzales national park.
Après le parc Curu, nous traversons le golfe de Nicoya en ferry pour regagner San José avant de prendre la carrera interamericana sur et prendre un peu de hauteur.
Retardé par les bouchons du vendredi après-midi, c'est dans le noir que nous rejoignons le parc national Los Quetzales, à près de 3000m d'alitutde, par une route bitumée, sinueuse à souhait, plongée dans une purée de poix.
A peine arrivés à l'entrée du parc qu'il faut redescendre jusqu'à notre lodge, situé lui à 1750m, en empruntant une piste relativement gravillonée sur 14km. Au final, heureusement qu'il faisait noir.
Bref, excellent accueil au Tami Lodge, nourriture délicieuse, excellente nuit dans notre "tente".
Debout à 5h30 pour tenter d'apercevoir cet oiseau superbe (on l'avait loupé au Guatemala), accompagné de notre guide du jour pour rejoindre un endroit propice à l'observation.
Il connait son affaire, et cela n'a pas tardé pour que l'on voit notre premier quetzal.
Puis deux.
Puis trois.
On ne s'en lasse pas. Belle bête en tout cas.
Quelques photos de retour en Belgique avec un vrai réseau. Curu et bioluminescence
Je m'étais donc arrêté à notre arrivée à l'extrémité de la péninsule de Nicoya.
Avant la fameuse fin de soirée en kayak, nous avons visité le Curu National Wildlife Refuge, à deux pas de Paquera, en contrebas de notre logement.
Bien nous en a pris, c'est avec le recul, le parc le plus riche que nous avons visité.
De la plage, possibilité de se rendre à la journée sur l'ile de Tortuga toute proche, mais ce ne sera pas pour cette fois
Plusieurs sentiers traversent le refuge, et à chaque détour on croise l'un ou l'autre animal.
Avec pas mal de mammiphères.
Le tatou
Les singes hurleurs
Les eaux sont belles.
Mais les crocos jamais loin, jusque 6m de long et 900kg, on évitera la confrontation directe.
Un couple d'énorme pic à bec clair (plus de 35cm, ça commence à faire pour un pic !)
Des pecaris et des agoutis
Des coatis
Divers papillons
Des biches à queue blanche
Des crabes
Des chiens aussi, mais eux ils sont vraiment partout.
Enfin bref, en quelques heures, on a croisé des dizaines d'animaux.
L'après midi touchant à sa fin, il est temps de manger un bout et nous préparer à la suite.
On digère
On attend le coucher de soleil
On s'équipe
Et c'est parti !
Pas de photo, mais une vidéo tournée au même endroit.
Le dernier...
Escale à Chicago
Valeur sûre
Après notre expérience gustative désastreuse de cette fin d'après-midi (voir post précédent), nous avons préféré opter pour une valeur sûre pour notre dernier repas au Panama (demain, nous n'aurons même pas l'occasion de déjeuner). Cap sur le resto italien Lucca. Entrées succulentes, pâtes et pizzas juste "comme il faut" C'était vraiment délicieux (et je suis exigeante sur la Cucina Italiana en dehors de l'Italie. Mes deux gastronomes ont trouvé le repas excellent, c'est tout dire).
Nous rentrons à l'hôtel, la peau du ventre bien tendue. La nuit sera courte...