Les méteores

Nous avons donc quitté ce matin Karditsa (après un petit déjeuner correct, très grand choix, dont certains produits jamais goutés, mais pas toujours super bon et jus d'orange type TANG, soit) pour rejoindre les météores.



Cet après midi a donc été consacrée à la visite de deux des monastères étant encore ouvert.
En effet, vers 15h (voir 14), ils ferment leur porte aux visiteurs. En fait, certains jours, ils sont tout à fait fermés (je vous déconseille de venir ici le jeudi, presque tous les monastères sont fermés, ça doit être le jour des interclubs, allez savoir).



Je ne leur jette pas la pierre, ils sont là pour se recueillir, entre en communication avec le divin et sauver nos âmes (hum...).



Heureusement, ils ont de quoi les soutenir dans cette vie difficile et pleine de privation.
Déjà, ils ont une vue à couper le souffle, rien vu de pareil jusqu'à présent, le tout magnifiquement orienté par rapport au soleil et à l'abri des regards des voisins (tu m'étonnes).
On s'imagine très facilement confortablement installé dans une chaise longue, sur l'une de leurs multiples terrasses, à disserter avec nos aimables collègues moines de la dernière traduction de tel ou tel texte lithurgique...



Pour libérer l'esprit et faciliter de nouvelles interprétations, ils ont en outre sous la main, une quantité non négligeable de vin (un tonneau de 12 000 litres pour accueillir la vendange de l'année et servant bien entendu à leur usage privé. Et à mon avis si ils sont une vingtaine, c'est déjà beaucoup. Enfin, avec ce soleil, doit faire soif).



Demain, nous avons prévu de visiter l'un ou l'atre monastère supplémentaire et puis, on ne sait pas encore, on avait prévu d'aller sur la cote mais le temps semble se gâter. On regardera ce soir ou demain ce que l'on va faire dans les prochains jours.